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dimanche 23 décembre 2018

Bonnes Fêtes de fin d'année






Santé Solidaires de la Région de Coulommiers (Sud Santé Coulommiers) vient de se retrouver, ce 4 janvier 2019, devant une situation sans précédent à ce jour, à notre connaissance.
En effet nous avons constaté que notre barillet de porte a été changé, ceci sans même nous aviser préalablement des raisons de cette action qui apparaît pour nous purement arbitraire et sans aucune logique et sans aucun respect des textes en vigueur.
Un avocat suivra donc l'affaire (connaissant les méthodes de la direction qui sont très loin d'être correctes). Nous devrons probablement engager une action en justice si nous n'obtenons pas les clefs de notre local dans lequel nous avons nos dossiers, nos livres, nos ordinateurs, toute notre comptabilité (et notre carnet de chèque) etc etc
Profiter du décès de notre secrétaire Lucienne VANCLOOSTER pour fermer notre local (1) est un acte qui ne saurait rester impuni. 
Et, ces gens là travaillent en milieu hospitalier, sans autre commentaire...

Mise à jour du 4 janvier 2019


1) Rappelant que nous sommes un syndicat déclaré légalement sous le n° 8 au registre communal, et affilié à une organisation syndicale représentative au niveau national.

samedi 22 décembre 2018

Élections du 6 décembre 2018 Résultats définitifs

Ce que l'on constate c'est qu'il y a effectivement beaucoup moins de votants, mais tout est relatif, ainsi pour le GHEF nous avons perdus 148 agents par rapport au nombre d'inscrits, et en faisant le tour des hôpitaux dont ceux de l'AP-HP c'est purement dramatique.
Ayons un regard sur l'AP-HP : là en 2014 nous comptions 75.742 inscrits pour le Comité Technique d'Établissement Central alors qu'en 2018 nous en avons plus que 72.268, soit 3.474 agents de moins...
C'est sans autre commentaire concernant la politique menée en matière de Santé, pourtant, à écouter ceux qui sont à la tête du gouvernement des efforts sont entrepris, la question est de savoir dans quel sens ils le sont.

vendredi 21 décembre 2018

Olivier Dussopt a réuni les organisations syndicales représentatives et les représentants des employeurs publics sur l’impact des mesures d’urgence économiques et sociales dans la fonction publique


jeudi 20 décembre 2018

De bons résultats pour l'Union syndicale Solidaires

l’Union syndicale Solidaires est représentée dans les trois versants de la fonction publique !


Au Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’Etat, avec 7,6 % des voix, Solidaires perd un siège mais en conserve un.au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière, avec 8,4 % des voix, Solidaires conserve ses deux sièges.
Au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale, avec 4% des voix, Solidaires obtient pour la première fois un siège.
Solidaires a donc désormais et enfin une présence dans les 3 versants de la Fonction Publique, une première !
Sur l’ensemble de la Fonction Publique, Solidaires conserve ses deux sièges au Conseil Commun de la Fonction Publique (6,4% de représentativité globale).
Dans un contexte de remise en cause profonde de la fonction publique et des services publics, fondé sur un moins disant libéral qui détruit les solidarités, et fragilise les plus précaires, l’Union syndicale Solidaires est porteuse d’un projet syndical qui redonne son sens aux missions pour plus de cohésion sociale et de redistribution des richesses, et offre un autre avenir aux agents publics.

 
L’année 2019 nous attend. Elle est annonciatrice de très nombreuses attaques :

Projet de loi fonction publique source de précarité et régression pour les agents publics, suite d’Action Publique 2022 et des chantiers de transformation publique avec notamment externalisations et suppressions de missions, auxquels s’ajoutent suppressions massives d’emplois publics, coupes budgétaires drastiques, réforme des retraites, précarité généralisée ...
Le syndicalisme de terrain, de proximité et de lutte est notre point d’ancrage.
Solidaires n’attendra pas. Solidaires se battra chaque fois que les droits de toutes et tous seront attaqués.
Toutes et tous ensemble SOLIDAIRES pour une autre société, pour les solidarités, agents publics, fonctionnaires et contractuels, avec tous les salariés, les retraités, les chômeurs, les précaires, les sans-droit !

mardi 18 décembre 2018

Une pénurie du sang inquiétante en Île-de-France


Il y a une vraie pénurie dans toute l'Île-de-France ces deux dernières années par rapport aux deux précédentes.
Nous sommes tous susceptibles un jour d’avoir besoin du sang d’un autre, et à l'approche des fêtes de fin d'année bien des besoins en sang peuvent se retrouver insatisfaits.

Pourtant la solidarité ce n'est pas un vain mot. Il faut donner son sang car il peut sauver des vies et c'est bien là le plus important à nos yeux.

vendredi 7 décembre 2018

Premiers résultats des élections professionnelles au niveau national






On note une baisse de participation des votants dans la fonction publique hospitalière ce qui est assez préoccupant compte tenu des menaces qui pèsent sur certains hôpitaux, certains services.
Pour le Grand Hôpital de l'Est Francilien  notre organisation n'a pas été la mieux reconnue dans ses actions auprès des agents. Une participation qui laisse présager de gros problèmes pour les personnels car nous n'aurons pas tous les moyens pour les défendre face aux manoeuvres qui se feront jour. (1)

Les agents hospitaliers vont être les premiers à subir les mesures dictées par l'administration et ceci dans le cadre d'une harmonisation du travail... sans aucune fausse note...
Nous craignons pour la privatisation de services, et tout autant de pertes d'emplois qui suivront dans les mois à venir par des manipulations visant à réduire encore un peu plus les effectifs au nom de la rentabilité. 
Nous y reviendrons bien évidemment mais dans bien des cas notre rôle se limitera à celui d'un lanceur d'alerte sans plus...
Ce n'est pas pour autant que nous abandonnerons, loin de là, nous continuons le combat mené depuis des années sans pour autant baisser les bras.


1)  Mise à jour du 4 janvier 2019

Santé Solidaires de la Région de Coulommiers (Sud Santé Coulommiers) vient de se retrouver, ce 4 janvier 2019, devant une situation sans précédent à ce jour, à notre connaissance.
En effet nous avons constaté que notre barillet de porte a été changé, ceci sans même nous aviser préalablement des raisons de cette action qui apparaît pour nous purement arbitraire et sans aucune logique et sans aucun respect des textes en vigueur.
Un avocat suivra donc l'affaire (connaissant les méthodes de la direction qui sont très loin d'être correctes). Nous devrons probablement engager une action en justice si nous n'obtenons pas les clefs de notre local dans lequel nous avons nos dossiers, nos livres, nos ordinateurs, toute notre comptabilité (et notre carnet de chèque) etc etc
Profiter du décès de notre secrétaire Lucienne VANCLOOSTER pour fermer notre local (rappelant que nous sommes un syndicat déclaré légalement sous le n° 8 au registre communal) est un acte qui ne saurait rester impuni. Et, ces gens là travaillent en milieu hospitalier, sans autre commentaire...

vendredi 23 novembre 2018

Beaumont/Oise : Touche pas à mon hôpital !


300 postes et la plupart des services hospitaliers de l'Hôpital de Beaumont-Sur-Oise, avec ses annexes de Méru et Saint-Martin du Tertre, vont être supprimés ! 
On peut encore empêcher cette honte en montrant notre attachement à cet établissement de service public dont la qualité et la proximité ont sauvé tant de vies.



Le Directeur Général du Groupe hospitalier Nord Val d'Oise, Monsieur  Alexandre Aubert, vient d'annoncer la fermeture prochaine de la quasi totalité des services de l'Hôpital de Beaumont : pédiatrie, urgences pédiatriques, réanimation, néo-natalogie, SRPR, service de suite d'hémato-oncologie, et plusieurs lits de médecine. 
Et, la suppression de 300 postes !


Faudra-t-il aller jusqu'à Pontoise au risque d'accoucher dans la voiture ? Faudra-t-il abandonner nos proches à leur solitude ou à leur angoisse parce que l'on ne peut effectuer les dizaines de kilomètres qui nous en sépareront désormais si le regroupement se fait sur Pontoise ? 
Et dans quelles conditions seront soignés nos proches s'ils doivent s'entasser dans les services déjà saturés et sous-dotés en effectifs de l'Hôpital de Pontoise ?

Soutenez les hospitaliers de Beaumont/Oise, il est grand temps que s'arrêtent toutes les attaques contre l'Hôpital public ! Ou alors nous ne répondrons pas des suites qui seront données et qui dépasseront très largement le mouvement des "gilets jaunes" !

mardi 6 novembre 2018

Le 6 décembre votez pour SUD Santé


Le jeudi 6 décembre vous élirez vos représentants du personnel dans les différentes instances  (Comité Technique d’Etablissement, Commission Administrative Paritaire Locale et Départementale, Commission consultative Paritaire) et ceci pour les quatre années à venir, c'est un vote décisif et tout autant important pour votre avenir professionnel.

Faire le choix d'une organisation syndicale qui se bat contre la casse de notre service public et qui surtout ne baisse pas les bras apparaît plus que jamais opportun pour l'avenir même de notre outil de travail.

Nous sommes présents sur les trois sites, vous avez remarqué que nous étions toujours là pour une question, pour des renseignements, pour une intervention, une formation, pour vous accompagner dans une démarche.
Ceci écrit nous nous sommes toujours efforcé, dans la mesure du possible, de vous soutenir, de vous accompagner, vous renseigner...

Nous espérons vous avoir donné satisfaction, et,  maintenant  à notre tour on a besoin de vous !

Nous comptons donc sur vous le 6 décembre
 Pour voter pour les listes SUD Santé.

Ne vous abstenez pas.

jeudi 1 novembre 2018

Lettre ouverte à Monsieur le Préfet de police et Monsieur le Préfet de région





Messieurs les Préfets,
Lors de la manifestation du mardi 9 octobre, contre la réforme des retraites et pour le progrès social, les forces responsables du "maintien de l'ordre" ont chargé et matraqué nos camarades en charge de sécuriser le carré de tête où se trouvaient les représentant(e)s de nos organisations syndicales.

Cette volonté de briser cette manifestation et les méthodes utilisées sont inacceptables et dérogatoire aux droits fondamentaux. Nous voyons dans ces pratiques une détermination à   museler   les   organisations   qui   défendent   les   intérêts   des   salarié(e)s,   des   privés d’emplois   et   des   retraité(e)s   mais   aussi   à   étouffer   nos   revendications.

Hélas, de plus en plus, nous sommes témoins de violences venant des forces de l'ordreenvers   nos   cortèges   comme   ce   fut   le   cas   lors   de   la   manifestation   du   1er   Mai, manifestation pour la journée internationale des travailleuses et

 des travailleurs. Lors de cette journée des cordons entiers de CRS et Gardes Mobiles se sont permis de traverser les cortèges syndicaux. Ces actes sont intolérables et montrent à l'évidence que vous cherchez   la   provocation   justifiant   ensuite   vos   pratiques répressives.
Nous ne pouvons que pointer du doigt cette escalade dont nous sommes les premières victimes et la fameuse affaire Benalla en est l'illustration caricaturale. Il en est de même pour les lycéennes et les lycéens qui dans leurs modes d'action et d'expression, sont aussi victimes de répressions violentes de la part de vos services. 
En effet les blocages de  lycées   sont   sans   cesse   réprimés   à   coups   de   matraque   et   de   gaz   lacrymogène.

De plus en plus nous ne faisons que constater que les violences, et la répression envers les organisations syndicales mais aussi envers les personnes mobilisées pour défendre leurs  droits   vont   en   augmentant.    
Nous   exigeons  que   notre   droit   à   manifester   et   à revendiquer soit respecté.



Veuillez croire, Messieurs les Préfets, en l’expression de nos sentiments les meilleurs.



Les organisations syndicales CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES (1) d'Île de France



Paris, le 24 octobre 2018



1) Dont SUD Santé Sociaux est membre.

lundi 22 octobre 2018

Amiante : Le CHRU de Besançon condamné en appel !


 
Le 18 octobre la Cour d’appel a confirmées :
 

1)     La culpabilité  du CHRU de Besançon qui a « laissé sciemment travailler » 49 de ses agents dans des zones amiantées .

2)    Sa condamnation à une amende de 40.000 euros, avec sursis, pour mise en danger d’autrui.

 
Tous les agents engagés dans la procédure ont été reconnus en tant que victimes et le jugement rendu a été élargi à tous les agents exposés.
 La constitution de partie civile du CHSCT a été reconnue.

On doit cette victoire à la persévérance de tous les acteurs de ce dossier (agents, syndicats, CHSCT, avocat(e)s).

La condamnation d’un établissement public de santé pour mise en danger de la vie d’autrui est une Première !
 

Ce jugement fera jurisprudence !

Il y aurait du « Panache » dans cet établissement à ne pas se pourvoir en cassation  et d’indemniser les agents exposés et les parties civiles pour se consacrer aux sujets importants d’aujourd’hui, dont prioritairement le financement du désamiantage restant à, réaliser dans l’établissement.

 

Des procédures au Tribunal Administratif sont en cours pour demander réparation du préjudice moral subit, pour les agents qui se sont constitués partie civile…

 

(article revu et corrigé d’après un communiqué intersyndical)

lundi 15 octobre 2018

Un collègue nous a quitté

Nous nous souvenons encore de ce collègue qui était toujours serviable quand il était en exercice à l'hôpital de Coulommiers.
Le temps passe et  Michel Bourdillat nous a quitté hier 14 octobre, à 76 ans...
Ses obsèques se tiendront en l'église Notre Dame de Toute Joie de Coulommiers, le 22 octobre à 14 heures 30.

SUD Santé Sociaux du GHEF adresse à ses proches ses plus sincères condoléances.

vendredi 12 octobre 2018

La ministre vous répondra en direct le 17 octobre



RÉFORME DU SYSTÈME DE SANTÉ :
Posez vos questions à Agnès Buzyn
Au cours d’un "Live chat" organisé sur lequotidiendumedecin.fr
Agnès Buzyn, ministre de la Santé,
répondra en direct à vos questions
le mercredi 17 octobre à 16h30

samedi 6 octobre 2018

Hommage à une interne de Poitiers « symbole de courage et de détermination »


Pauline Cahier est décédée à 29 ans, le 26 avril 2018, alors qu’elle poursuivait ses études de médecine. La faculté de Poitiers lui a rendu hommage, jeudi 4 octobre, en donnant son nom à la promotion 2018 des internes de médecine générale.
Le parcours de cette jeune femme, à la personnalité hors du commun, est « édifiant », selon le terme employé par le Pr Philippe Binder, directeur du département de médecine générale de la faculté de Poitiers, à l’origine de cette initiative.
« Ce n’est pas sa mort qui lui a valu cette distinction mais les valeurs qu’elle a porté très haut dans sa trop courte vie », confie le médecin au « Quotidien ». Atteinte d’un chondrosarcome de la mâchoire inférieure dès l’âge de 15 ans, Pauline a entrepris des études de médecine, par vocation. Elle a franchi les obstacles malgré les traitements, les interventions, et les conséquences de sa maladie à l'origine d'une déformation de sa lèvre supérieure. 
À la fin de sa quatrième année, la tumeur se réveille. Des métastases envahissent le pancréas et le foie. Pauline se sait condamnée.
Pendant la moitié de sa vie, la jeune femme s’est battue contre la maladie, sans jamais se plaindre ni rien laisser paraître. Bien au contraire, elle a fait preuve d’une empathie sans faille à l’égard de ceux qu’elle a côtoyés et des patients qu’elle a soignés.
Des valeurs à la base de l'exercice de la médecine
« Sa passion, c’était soigner les autres », raconte le Pr Binder, qui a retracé le parcours de la jeune femme à travers les témoignages de ses proches et de ses maîtres de stage.
Ce sont ces valeurs, à la base de l’exercice de la médecine, qu’il a souhaité distinguer en honorant la mémoire de Pauline. « Sa courte vie est une incroyable leçon de vie, un symbole de courage et de détermination sans faille, accomplie dans la joie et l’attention aux autres avec sa mort en face, sans faiblir », écrit le professeur dans un texte distribué jeudi dernier à la centaine d’internes en médecine générale et que « le Quotidien » reproduit dans son intégralité.
Source : "Le Quotidien du Médecin"

mercredi 3 octobre 2018

Retraités et retraitées ! tous et toutes dans la rue le 9 octobre


Le gouvernement vient de décider : les retraites ne seront revalorisées que de 0,3 % en 2019 et 2020 alors que les prix ont déjà augmenté de 2,3 % de juillet 2017 à juillet 2018 !
Il décide unilatéralement de ne plus s'appuyer sur l'inflation mais sur les prévisions de croissance. Ce sont les prémices d'un changement de système en un régime par points.
C'est une nouvelle amputation du pouvoir d'achat des retraités après la baisse de la pension de 1,7 % avec l'augmentation de la CSG.
Concrètement, pour une retraite brute de 1.500 euros, l'augmentation de la CSG a réduit la retraite de 25,50 euros par mois. Avec une hausse des prix de 1,7 % et une majoration des pensions seulement de 0,3 %, ce retraité ou cette retraitée perd en plus 21 euros par mois (soit plus de 250 euros par mois). Et cela après des années de revalorisation dérisoire des retraites !
Les salarié(e)s comme les retraité(e)s subissent une réduction de leurs droits et rémunérations. Tenter d'opposer les salarié(e)s aux retraité(e)s, les sans emploi à ceux qui ont un emploi, les plus jeunes aux plus âgé(e)s, le public au privé, les précaires de plus en plus nombreux aux CDI, ne peut masquer que les bénéfices du CAC 40 battent des records, que l'ISF est supprimé... Une petite minorité est de plus en plus riche aux dépens des retraité(e)s, des salarié(e)s, comme du reste de la population. Ce gouvernement a même le cynisme d'annoncer un « plan pauvreté » alors que sa politique conduit à accroitre fortement leur nombre : une partie des personnes âgées est en voie de paupérisation.

Actifs, retraités, nous avons les mêmes intérêts !
Ce qui est en jeu c'est le droit de vivre de sa retraite.
Depuis des années le pouvoir d'achat des retraité(e)s diminue : 
Désindexation des pensions sur les salaires, baisse de l'APL, taxation via la CSG, la CASA, la CRDS, suppression de la demi part fiscale pour les veuves, imposition des 10 % de majoration de pension pour avoir élevé 3 enfants. Sans compter le coût des mutuelles, des hébergements en EHPAD, le recul des services publics : hôpitaux, transports, énergie...
Mais nous sommes aussi inquiets pour l'avenir :
Aujourd'hui, après toutes les réformes ayant déjà réduit les droits à la retraite, le gouvernement entend instaurer un système universel de retraites par points. Mais qui décidera de la valeur du point lors de son achat durant l'activité et au moment du calcul de la retraite ?
C'est le gouvernement, en fonction de la situation économique et du déficit budgétaire. Autrement dit le prix du point acheté en travaillant ne donne aucune garantie sur sa valeur au moment de la retraite !
Le régime universel, c'est la disparition de tous les régimes de retraite existants et l'alignement des droits vers le bas. Cela fragiliserait le principe du système de la retraite par répartition : les personnes cotisent durant leur vie professionnelle, ce qui leur ouvre des droits à pension. Le régime universel individualisé et par points, poussera au développement d'une retraite complémentaire par capitalisation répondant en cela aux appétits des assureurs !
Cette réforme menace tous les mécanismes de solidarité. Que deviennent, par exemple, les majorations de trimestres pour avoir élevé un enfant ? Il s'agit là de droits non liés à des « euros cotisés ».
Désormais, la pension de chacune et de chacun dépendra, de fait, de l'arbitraire gouvernemental, aujourd'hui, des exigences des actionnaires.
Elle menace aussi les pensions de réversion. Le gouvernement, après avoir envisagé de les supprimer, parle maintenant d'harmoniser les droits en introduisant en particulier des conditions de ressource qui n'existent ni dans la fonction publique ni dans les régimes complémentaires, etc.
Supprimant ou réduisant le montant des réversions.
Il dit également qu'il ne touchera pas aux réversions en cours. Ces propos démontrent qu'il entend remettre en cause les futures réversions.
Tout le monde est concerné par cette réforme en premier lieu la grande majorité des actuels retraités.
En effet, un retraité perçoit sa propre pension. La pension de réversion susceptible de s'y ajouter, plus tard après la réforme, serait calculée selon les nouvelles normes.
Sur ces questions comme sur tant d'autres le gouvernement entend remplacer des droits par des aides sociales aléatoires. Ce que nos ainés ont conquis est en jeu.
Retraités, nous vous appelons à défendre ces conquêtes à commencer par la sécurité sociale bâtie sur des cotisations et non sur l'impôt.
Pour défendre nos droits, l'UCR-CGT, l'UCR-FO, UNIRS-Solidaires (dont les syndicats SUD font partie) et la Fédération LSR vous appellent à manifester le 9 octobre au côté des salariés, fonctionnaires, chômeurs, jeunes, dans l'unité à l'appel de la CGT, de FO, de Solidaires, de l'UNEF, de l'UNL et de la FIDL pour exiger le maintien de tous les régimes de retraite avec leurs droits actuels.
- Non à la retraite en points !
- Revalorisation des retraites et indexation sur les salaires !
- Rétablissement 1⁄2 part pour les veuves et retour à l'exonération de la majoration familiale !
- Pour la défense et le développement des services publics !
- Pour la défense de notre Sécurité sociale !
- Pour de véritables moyens humains et financiers pour les EHPAD !
Tout ceci est possible par un autre partage des richesses et la fin de leur accaparement par une minorité.
Tous solidaires le 9 octobre !


Manifestation unitaire interprofessionnelle à Paris


Ensemble à la conquête d'un autre avenir !
Cette journée de grève nationale interprofessionnelle pour le partage des richesses et contre la politique de casse sociale du gouvernement. Rendez-vous pour celles et ceux qui le peuvent un peu avant midi devant l'entrée du Centre hospitalier de Marne-le-Vallée à Jossigny.
Depuis l'année dernière, le gouvernement au service des plus riches, détricote peu à peu l'ensemble des droits sociaux collectifs :
- Favorisant les patrons d'entreprises et les actionnaires !
- Cassant la sécurité sociale !
- Organisant la refonte et la minoration des aides sociales !
- Tentant de supprimer la fonction publique et les services publics !
Tout cela en faisant croire que ce qui est bon pour les patrons serait bon pour les salarié(e)s et la population, et que pour travailler il suffit de traverser la rue ! 
En réalité, cette politique brise les solidarités, laisse une partie croissante de la population dans la précarité, tout en continuant d'accompagner la fuite en avant qui détruit notre environnement et renforce les catastrophes climatiques.
De la poudre aux yeux
Tandis qu'une nouvelle loi (PACTE) qui contient privatisations et droits supplémentaires pour les entreprises  se profile - et évidemment pas pour les salarié(e)s - le gouvernement veut nous faire croire qu'il lutte contre la misère par un plan pauvreté.
Le « plan misère », comme on devrait en réalité l'appeler, c'est : 2 milliards d'euros par an pendant 4 ans pour 8 millions de personnes considérées comme pauvres en France, quand la disparition de l'impôt sur la fortune fait économiser 3 milliards par an aux 300.000 plus riches…
Et pour le plan santé : quasiment rien pour l'hôpital public ou pour les infirmier(e)s, la majorité va à la médecine libérale, dans la logique de la marchandisation de l'accès aux soins.
Augmentation du pouvoir d'achat ?
On nous parle d'augmentation du pouvoir d'achat par la suppression de la taxe d'habitation, ou la défiscalisation des heures supps. Mais cette manière de « donner » du pouvoir d'achat sans augmenter les salaires, les revenus et les pensions a des conséquences :
- Supprimer la taxe d'habitation ce sera moins de moyens pour les services publics au niveau local, alors qu'ils bénéficient à tous et toutes,
- Les heures supplémentaires bénéficient à ceux qui peuvent en faire (pas dans tous les secteurs et pas les femmes avec leur double journée !).
Et gare à ceux et celles au chômage ! 
La réforme de l'assurance chômage s'annonce comme une volonté de fliquer et de culpabiliser les personnes sans emplois, légitimant une baisse des droits. La mise en place d'un revenu « universel » d'activité, sera conditionné par l'acceptation de n'importe quel travail pour les personnes en difficulté !
Et pourtant les richesses existent !
D'autres politiques sont possibles et peuvent être financées ! 
Les profits des grandes entreprises bénéficient toujours plus aux actionnaires (56 milliards distribués, +12 % en 2016) la fraude fiscale des plus riches et des grands groupes augmente (actuellement 80 à 100 milliards d'euros par an). Mais le gouvernement préfère baisser les APL, faire stagner ou reculer les minimas sociaux, les salaires des fonctionnaires et les retraites... bref, taper encore et toujours sur les mêmes.
Pour l'Union syndicale Solidaires réduire la pauvreté, c'est :
- Augmenter les salaires et partager le travail pour que toutes et tous y aient accès
- Un SMIC à 1.700 euros net et la hausse immédiate de tous les salaires de 400 euros mensuel.
- L'augmentation des minimas sociaux et des pensions !
- Développer les services publics, l'hôpital public, l'éducation, la culture...
le 9 octobre en grève et en manifestation discutons ensemble pour tracer collectivement des perspectives de luttes !

Ci-dessous le tract commun des trois fonctions publiques:

Pour SUD Santé Sociaux du GHEF (membre de l'Union syndicale Solidaires):
Tous ces plans n’accouchent pas de souris... mais de nouvelles pièces renforçant l’édifice libéral ! Par un habile jeu de redéploiement des crédits, les mesurettes annoncées ne font pas oublier le fond du problème. 
La démolition de l’action sociale, éducative et sanitaire orchestrée depuis des années, nous invite à construire des mobilisations décloisonnant les secteurs. Partout, construisons des liens, des pratiques et des luttes communes entre acteurs et actrices du social, du sanitaire, et de l’insertion.
Il faut sortir la protection sociale des griffes de la finance assurantielle, et remettre la Sécurité sociale au centre de notre projet de société, avec un retour à son financement et à son fonctionnement historique, qui a déjà fait ses preuves.



lundi 24 septembre 2018

Plan Santé : on prend les mêmes et on recommence


Pour Emmanuel Macron, qui se prévaut de son long compagnonnage avec les médecins, la Santé, ce sont eux et uniquement eux… Fidèle à sa modestie habituelle, le président de la République entend « retrouver l’esprit qui a prévalu à la construction de notre système de santé » rien de moins ! Un petit décryptage apparaît ?
SELON CERTAINS, NOUS SERIONS MAL ORGANISÉS ?
Pourtant, le ton est donné rapidement, comme à l’accoutumée, c’est toujours mieux chez nos voisins : « ce n’est pas un problème de sous financement mais un problème d’organisation ». Faut dire qu’il en sait long sur le quotidien des  personnels  des soins ! …
Voilà qui augure mal du changement de paradigme !
Ainsi, le « Plan Santé », annoncé à grand renfort de communication comme une véritable révolution mettant les patients au cœur du dispositif n’est purement et simplement qu’une simple accentuation du dogme technocratique et libéral désormais applicable à notre système de santé.
Ainsi, en guise de Big Bang du financement depuis longtemps promis par Agnès Buzyn, il faudrait  se contenter, en 2019,  d’une aumône de 400 millions d’euros dont on ne peut que conclure, que ceci servira à financer la nouvelle vague d’incitation destinée à cajoler la médecine libérale.
Et LE PARCOURS DE SOINS dans tout ceci ?
Le parcours de soins, remède annoncé aux désastres induits par la tarification à l’activité, dénoncée par la ministre comme responsable de tous les maux des hôpitaux , s’avère être une véritable aubaine pour les professionnels de la médecine libérale qui bénéficieront d’incitations financières :
-  Pour se regrouper en Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) avec les « assistants, des administratifs qui effectueront des actes simples », financés par la Sécurité Sociale. Ceux-ci, recrutés en grand nombre permettront aux médecins d’effectuer encore et toujours plus d’actes rémunérateurs quand il faudrait des centres de santé, avec des médecins salariés…
 La permanence des soins, visant à désengorger les Urgences, des soins non programmés qui ne sont pas des urgences vitales, jusqu’à 20 heures sera confiée à ces CPTS voire même jusqu’à  22 heures si l’incitation financière est encore plus attractive.
- Pour s’installer dans les déserts médicaux et/ou partager leurs activités entre le secteur public et le secteur privé, la première permettant largement d’alimenter la seconde.
Le parcours de soins, modèle plan santé 2022, appliqué à l’Hôpital public s’apparente plus à une forfaitisation des tarifs faméliques de la T2A. L’implication des usagers sera « moteur de l’excellence », des indicateurs de qualité (vendus comme gages de l’efficience des soins dispensés) permettront de réduire encore les financements des uns au bénéfice des autres.
UN POGNON DINGUE ?
Aucune évocation d’un effacement indispensable de la dette des hôpitaux qui ne cesse de produire des plans de retour à l’équilibre toujours plus absurdes.
Ainsi donc, pour l’Hôpital Public, qui doit sacrifier 960 millions d’euros sur sa masse salariale en 2018, il y a rien. Mais la ministre avait déjà annoncé sur France Inter à nos collègues de la Psychiatrie qu’ils travaillent surtout mal, alors pas besoin de moyens. « La psychiatrie n’a pas besoin de plus de moyens mais de plus de médecins, elle doit améliorer ses bonnes pratiques ».
Les professionnels de santé, dans le public comme dans le privé, sont exsangues, mais ils devront donc se contenter de continuer avec les suppressions de postes, leur situation d’astreinte permanente et cette souffrance au travail, se traduisant par un nombre sans précédent de suicides, qui manifestement n’inquiète personne au gouvernement. Cerise sur ce triste gâteau, les IDE devront payer pour travailler avec un Ordre dont personne ne veut.
REPRENONS LE CONTRÔLE DÉMOCRATIQUE ET ORGANISONS LE SYSTÈME PUBLIC DE SANTÉ !
Pour la Fédération SUD Santé Sociaux, il est urgent de réellement renverser la table et définir les moyens et l’organisation du système public de santé de manière démocratique avec les professionnels de santé, de tous statuts, et les usagers. Pour ce faire, il faut sortir la protection sociale des griffes de la finance assurantielle, et remettre la Sécurité Sociale au centre de notre projet de société, avec un retour à son financement et à son fonctionnement historique, qui a déjà fait ses preuves.

(Texte émanant de la Fédération SUD Santé Sociaux revu par notre syndicat)