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jeudi 1 novembre 2018

Lettre ouverte à Monsieur le Préfet de police et Monsieur le Préfet de région





Messieurs les Préfets,
Lors de la manifestation du mardi 9 octobre, contre la réforme des retraites et pour le progrès social, les forces responsables du "maintien de l'ordre" ont chargé et matraqué nos camarades en charge de sécuriser le carré de tête où se trouvaient les représentant(e)s de nos organisations syndicales.

Cette volonté de briser cette manifestation et les méthodes utilisées sont inacceptables et dérogatoire aux droits fondamentaux. Nous voyons dans ces pratiques une détermination à   museler   les   organisations   qui   défendent   les   intérêts   des   salarié(e)s,   des   privés d’emplois   et   des   retraité(e)s   mais   aussi   à   étouffer   nos   revendications.

Hélas, de plus en plus, nous sommes témoins de violences venant des forces de l'ordreenvers   nos   cortèges   comme   ce   fut   le   cas   lors   de   la   manifestation   du   1er   Mai, manifestation pour la journée internationale des travailleuses et

 des travailleurs. Lors de cette journée des cordons entiers de CRS et Gardes Mobiles se sont permis de traverser les cortèges syndicaux. Ces actes sont intolérables et montrent à l'évidence que vous cherchez   la   provocation   justifiant   ensuite   vos   pratiques répressives.
Nous ne pouvons que pointer du doigt cette escalade dont nous sommes les premières victimes et la fameuse affaire Benalla en est l'illustration caricaturale. Il en est de même pour les lycéennes et les lycéens qui dans leurs modes d'action et d'expression, sont aussi victimes de répressions violentes de la part de vos services. 
En effet les blocages de  lycées   sont   sans   cesse   réprimés   à   coups   de   matraque   et   de   gaz   lacrymogène.

De plus en plus nous ne faisons que constater que les violences, et la répression envers les organisations syndicales mais aussi envers les personnes mobilisées pour défendre leurs  droits   vont   en   augmentant.    
Nous   exigeons  que   notre   droit   à   manifester   et   à revendiquer soit respecté.



Veuillez croire, Messieurs les Préfets, en l’expression de nos sentiments les meilleurs.



Les organisations syndicales CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES (1) d'Île de France



Paris, le 24 octobre 2018



1) Dont SUD Santé Sociaux est membre.

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