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vendredi 14 septembre 2018

Les organisations syndicales CGT, FO , Solidaires (SUD), UNEF et UNL appellent à des grèves et manifestations le 9 octobre 2018



Pour les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens – la CGT, FO, 
Solidaires (1), UNEF et UNL- réunies le 30 août 2018 (à Paris), un constat s’impose et se renforce, celui d’une politique idéologique visant à la destruction de notre modèle social, favorisant notamment l’explosion des inégalités et la casse des droits collectifs. 

Cette politique, ainsi que les mesures encore récemment annoncées par le gouvernement, relèvent d’une logique d’individualisation mettant à mal la solidarité et la justice sociale, valeurs essentielles de la cohésion sociale, et fragilisant une fois de plus les plus faibles, les précaires et les plus démunis. 

Qu’il s’agisse : 

- Des risques qui pèsent sur les droits des salariés(e)s et demandeurs (2) d’emploi en 
matière d’assurance chômage.

- De la remise en cause du droit à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur  et par le gaspillage que constitue le service 
national universel.

- Des atteintes au service public, en particulier CAP 22.

- Des destructions d’emplois au travers de la désindustrialisation.

- Des attaques portées à notre système de santé.

- De la destruction de notre système de retraites.

- Du gel des prestations sociales. 


Les organisations signataires appellent le gouvernement à entendre les attentes sociales 
multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs (2), les jeunes, les demandeurs (3) d’emploi et les retraités(e)s, et qu’il ne soit plus uniquement guidé par l’obsessionnelle diminution de la dépense publique. 
Au moment où est annoncée une fois encore l’explosion des dividendes en France et dans le monde, il est temps de mener une politique de partage des richesses pour augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux. 

Face à cette situation et à des décisions régressives qui s’opposent aux demandes légitimes des travailleurs (4) et de la jeunesse, l’heure est à la défense des fondements de notre modèle social et à la conquête de nouveaux droits. 
C’est pourquoi, les organisations signataires décident de faire du 9 octobre une première journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne.  

Les organisations signataires invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s’y associer largement et à s’inscrire dans un processus de mobilisation.  

(Ce texte est un communiqué intersyndical national)








1) Dont la Fédération SUD Santé Sociaux est membre.
2) Et les actives...ne les oublions...
3) Et demandeuses...ne les oublions pas tout autant...
4) Et travailleuses !... 







2 commentaires:

Jeanne a dit…

L’Académie française a qualifiée l’écriture inclusive de“péril mortel”par la voix d'Hélène Carrère d'Encausse (sic) cette expression peut être excessive mais elle a le courage de faire front face à une idéologie qui dans la mesure où ceux qui s’y opposent sont étiquetés comme réactionnaires et décrétés infréquentables, c'est du n'importe quoi !
On impose en France un genre d'écriture qui a le caractère d'être illisible, et ceux qui l'impose ne sont que des autoritaristes qui ont que faire de la démocratie. Simone de Beauvoir je suis certaine qu'elle s'opposerait à cette "écriture" qui rend encore un peu plus difficile l'apprentissage du français aux plus jeunes. Les tracts sont déjà difficiles à lire dans certains cas alors ajouter à ces derniers un style inclusif fait qu'au bout du compte je ne les lit même plus. Mais: " pourquoi faire simple quand l'on peut faire compliqué ?!"

Jeanne Corelia

Jeanne a dit…

C'est bien là toute la connerie des français et des françaises qui suivent comme des moutons des modes qui feront plus de mal que de bien dans le temps.
Ne serait-ce que par le fait que seulement au niveau syndical des encartés et encartées rendent leurs cartes fatigué(e)s de ce syndicalisme qui se voudrait défendre des valeurs et qui en fait par leurs méthodes ridicules les desservent pour longtemps.
Il faut savoir que le Québec a il y a plus de 40 ans essayé d'utiliser l'écriture inclusive, ce fut un échec.

Jeanne Corelia