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samedi 26 novembre 2016

Élections du 6 décembre des représentants des personnels au Comité Technique d’Établissement du GHEF


Notre syndicalisme se veut différent, à la fois par le constat qu’il fait de la transformation de notre système de santé et les revendications qu’il porte avec les professionnels, Toutes catégories confondues.


Quel constat ?
Depuis l’annonce de la fusion et du projet d’établissement, nos hôpitaux se délitent petit à petit. 
Aujourd’hui  dans nos centres hospitaliers ce sont : 
- Des cadences et des exigences de travail toujours plus importantes, plus pressantes, intenables.
- Des personnels qui s’usent physiquement et moralement.
- Des départs, des accidents de travail, des maladies, des taux d’invalidité en hausse constante.
- Des salaires qui stagnent.
- Des effectifs qui baissent. 
- Des absences non remplacées.
- Des contrats précaires en hausses.
- Des conditions de travail inquiétantes.
- Des protocoles, des procédures, des charges de travail, des traçabilités en cascade.
- Des souffrances, du surmenage et du stress.
Ces élections concernant TOUS les personnels, quel que soit leur statut (titulaires, stagiaires, contractuels)  il est du devoir de TOUS de voter pour élire nos  représentants au CTE et ainsi faire avancer un syndicalisme de combat qui refuse que perdurent les dégradations des conditions de travail et tout autant de ses effets négatifs sur la santé avec toutes ses conséquences.                  
Aidez-nous à Vous Aider ! Ensemble, Exprimons-nous !
SUD Santé-Sociaux  estime qu’une autre voie est possible !
En remettant surtout l’humain au cœur même du travail !
Nous voulons travailler dans un  établissement  ayant pour fondements la justice et  l’équité pour tous,  respectant tout autant le sens du travail, le sens des métiers, et, des valeurs qui donnent envie d’y travailler. 
Nous voulons  pouvoir être moteurs dans cet établissement, et non pas être des consommateurs qui changent de crèmerie lorsqu’ils sont déçus par le produit.
Nous voulons  des managers respectueux et respectables, qui soient facilitateurs de notre travail quotidien, et non des accrocs du reporting (contrôle de l’activité) qui ouvrent le parapluie au moindre incident.
Nous voulons  qu’aucun(e) salarié(e) ne perde irrémédiablement sa santé en essayant de gagner sa vie.
Nous voulons  en plus clair un travail plus humain et avoir le temps de le faire bien.

Si c’est aussi ce que vous voulez, rejoignez-nous, soutenez-nous et votez :
Pour un monde du travail meilleur et plus juste !
Votez  SUD  Santé- Sociaux

mardi 22 novembre 2016

NON au PLFSS 2017, ni 150, ni 300 Millions d'euros !



Les Fédérations CGT, FO et SUD et leurs représentant(e)s siégeant au Conseil d’Administration de l’ANFH :
- Revendiquent le maintien de la totalité des fonds de l’ANFH qui doivent être unique-ment utilisés à des fins de formation, notamment les Etudes Promotionnelles, et non en direction du FMESPP, ou pour la mise en œuvre des restructurations hospitalières en combinaison avec la Loi de modernisation du système de santé.
- Réaffirment la nécessité de combattre pour le retrait de ces mesures prises dans le cadre du PLFSS qui sont un véritable « hold-up » sur les fonds de formation, qui viennent s’ajouter à d’autres ponctions sur la CNSA, le FIPHFP, le FEH… qui s’inscrivent dans une logique d’ensemble de détournement de fonds qui sont financés par notre salaire différé.
- Ne peuvent passer sous silence le vote par l’ensemble des parlementaires, toutes tendances politiques confondues, de l’article 3 du PLFSS qui valide la ponction de 150 millions d’euros pour 2016 sur les fonds de l’ANFH.
Compte tenu de l’impact de ces mesures sur l’accès à la formation pour les personnels hospitaliers, nos organisations suivront avec attention le vote de la Commission Mixte Paritaire ce jour, ainsi que le vote définitif du PLFSS prévu la semaine prochaine.
Nous continuerons à informer les agents, les usagers et les parlementaires des conséquences de cette ponction.
Nous ne lâchons rien : NON au PLFSS 2017, ni 150 Millions d'euros, ni 300 Millions d'euros !Retrait pur et simple des articles 3 et 53 !
Nos Fédérations poursuivent leur mobilisation commune pour plus de moyens pour les hôpitaux et le personnel de la santé.
Paris le 22 novembre 2016
(Communiqué commun des Fédérations CGT, FO et SUD de la santé)


Lettre ouverte à la DGOS concernant les femmes enceintes exposées aux radiations ionisantes au travail.


Lettre ouverte à la DGOS
Madame Anne-Marie Armanteras de Saxcé
Directrice Générale de l’Offre de Soins

Madame la directrice,
Jusqu’à présent, les directions des établissements concernés, faisant preuve de bon sens, affectaient à un poste non exposé aux radiations, que cela soit à sa demande ou systématiquement, toute femme enceinte exerçant ou devant intervenir dans un service mettant en œuvre des rayonnements ionisants.
Plusieurs exemples nous permettent malheureusement d’affirmer qu’aujourd’hui cela n’est plus le cas, quelquefois même sous couvert d’aptitude au poste par la médecine du travail.
Des femmes se voient imposer pendant leurs grossesses de continuer de prendre des risques pour elles et leurs enfants à naître.
Nous vous remercions de bien vouloir rappeler aux employeur-euses qui l’auraient omis, leurs responsabilités quant à la santé et la sécurité de leurs salarié-es et de leur obligation d’évaluer les risques sur chaque poste ou situation de travail.
Enfin et pour ce qui concerne l’objet de ce courrier, nous vous demandons de faire en sorte que soit systématiquement proposé un changement de poste à toute femme enceinte exerçant ou devant intervenir dans un service mettant en œuvre des rayonnements ionisants ( dont accompagnement de patient ou résident lors d’un examen radiologique).
Dans cette attente, nous vous prions de croire, Madame la directrice, en l’expression de nos salutations syndicales,
Pour la Fédération SUD Santé Sociaux,
Jean VIGNES
Secrétaire Général

jeudi 17 novembre 2016

Préavis de grève pour les 24 et 25 novembre


Les Fédérations FO, CGT et SUD de la Santé et de l’Action Sociale ont décidé de déposer un préavis de grève national couvrant les journées des 24 et 25 novembre 2016.

Préavis de grève

Madame Marisol TOURAINE - Ministre des Affaires Sociales, de la Santé et des droits des femmes

OBJET : PREAVIS DE GREVE du mercredi 23 novembre 2016 à 20 heures au vendredi 25 novembre 2016 à 20 heures.

Madame la Ministre,
Conformément aux dispositions prévues par la loi du 13 juillet 1983 et aux articles L 2512-1, L 2512-5 du Code du Travail relatifs aux modalités de grève dans les services publics, nous avons l’honneur de vous informer de la décision prise par les Fédérations FO, CGT et SUD du secteur Santé et Action Sociale, de déposer un préavis de grève du mercredi 23 novembre 2016 à 20 H au vendredi 25 novembre 2016 à 20 H.

Ce préavis concerne l’ensemble des personnels médicaux et non médicaux publics et privés pour :
- Les hôpitaux, cliniques, maisons de santé, maisons de retraite, de cure, des soins de suite, les laboratoires, officines pharmaceutiques, cabinets paramédicaux, Ehpad, services d’aide et de soins à la personne.
- L’ensemble des structures relevant du médico-social.
- L’ensemble des structures relevant de la prévention spécialisée, de l’accueil d’urgence, et d’une manière générale toutes les structures en lien avec un public…

Ce champ s’étend à l’ensemble des personnels d’une structure dès lors que cette structure assume une des activités au moins ci-dessus, ainsi qu’aux travailleuses et travailleurs en formation, aux étudiants des métiers sanitaires et sociaux, aux retraité-es, aux privées d’emploi des secteurs ci-dessus.
Le préavis a pour objet de couvrir deux événements :
  1. Le Haut Conseil aux Professions Paramédicales (HCPPM) programmé le 24 novembre 2016, permettant ainsi aux professions paramédicales d’exprimer « leur colère » devant l’absence de réponses des pouvoirs publics à leurs légitimes revendications de déroulement de carrière En particulier les IADE, personnels de rééducation (ex : masseurs kinésithérapeutes, orthophonistes) ; personnels médico-techniques (ex : manipulateurs d’électroradiologie, techniciens de laboratoire).
  2. Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière (CSFPH) programmé le 25 novembre 2016, permettant ainsi à l’ensemble des personnels hospitaliers d’exprimer leur rejet de la politique d’austérité confirmée par le PLFSS 2017, la restructuration et le démantèlement des établissements impulsés par la loi Santé et la mise en place des GHT. L’absence de réponses des pouvoirs publics sur les revendications de déroulement de carrières des filières (paramédicales, techniques, ouvriers, administratifs et socio-éducatifs), de catégorie C, B et A.
Afin de permettre aux personnels médicaux et non médicaux, agents des établissements de la fonction publique hospitalière (secteur sanitaire, social et médico social) relevant de nos Fédérations de participer ou de se joindre aux mouvements et actions décidés, nos fédérations déposent un préavis de grève destiné à couvrir leurs absences pour la période allant du mercredi 23 novembre 2016 à 20 heures au vendredi 25 novembre 2016 à 20 heures.

TOUS ENSEMBLE,

NOUS NE LACHERONS RIEN 




lundi 14 novembre 2016

Ne perdez pas votre voix, le 6 décembre votez SUD

Albert Einstein a dit : "Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire." 


Ne rien faire ?...
C’est bien là accepter, dans un sens, de supporter les conséquences d’une société où l’humain serait au second plan, au nom du fric !
C’est tout autant accepter, en quelque sorte, la mort (programmée...) de l’hôpital public, en demeurant (probablement inconsciemment) passifs...
Donnez votre voix pour retrouver enfin la parole: Il y a rien d'irréversible dans les orientations engagées contre l'hôpital public, encore faut-il se donner les moyens de défendre l’hôpital public. Plus nous serons nombreux et plus nous pourrons faire changer le cours des choses, c'est là une évidence. 

Ne vous abstenez pas le 6 décembre, votez, votez pour élire des représentants SUD.
    
Pour SUD Santé la lutte est de tous les instants et tout particulièrement en ce moment où l'on voit (imposés par la loi santé) des regroupements d'hôpitaux  permettant de restructurer insidieusement encore un peu plus les services, et accélérer le processus inadmissible de la déshumanisation des hôpitaux...pour le seul intérêt de groupes privés….nous avons déjà, à plusieurs reprises, dénoncés toutes ces incohérences, tous ces abus, ces manipulations grotesques, aujourd'hui il faut aller plus loin ! Rejoignez SUD Santé,  revendiquons ensemble un monde meilleur, un monde où la solidarité n'est pas conditionnée, un monde où l’humain est tout simplement au premier plan.

Ne vous abstenez pas votez SUD Santé

jeudi 10 novembre 2016

Ensemble mettons un terme aux harcèlements !


Le harcèlement est la répétition de propos ou de comportements ayant pour but ou effet une dégradation des conditions de vie de la victime. Il se traduit, avec le temps, par des conséquences pouvant être graves sur la santé  physique ou mentale de la personne harcelée.
La loi punit le harcèlement dans toutes les situations évidentes. C'est la fréquence et la teneur de ses actions (qui peuvent être qualifiées de perverses) qui comptent.
Elles sont caractérisées par des insultes (ou vexations), des menaces, des propos obscènes, des appels téléphoniques ou SMS répétés, ou encore des courriers électroniques malveillants, des visites au domicile ou passages sur le lieu de travail...
Il y a harcèlement quels que soient les rapports entre l'auteur et la victime : collègues de travail, voisins, élèves d'un même établissement, couple marié ou non...
Toute victime de harcèlement non seulement peut, mais doit impérativement porter plainte contre l'auteur des actes incriminés.
Les agissements constitutifs de harcèlement sont susceptibles d’ouvrir droit à la protection fonctionnelle, quand la victime est un agent public.
En effet, l’administration est tenue de protéger ses agents contr e les, menaces et outrages dont ils peuvent être victimes à l’occasion ou en raison de leurs fonctions. Les attaques sont couvertes qu'elles aient été faites pendant ou hors du temps de service dès lors qu’elles sont liées aux fonctions ou à la qualité d'agent public de la victime. Les attaques peuvent être physiques ou morales, écrites ou verbales etc. Les menaces susceptibles d’ouvrir droit à la protection fonctionnelle peuvent émaner de qui que ce soit : usagers, les collègues de la victime ou encore d’un autre agent public.
Devant un acte de harcèlement, ne restez pas passif !
Les fonctionnaires doivent  dénoncer les infractions qu'ils découvrent dans l'exercice de leurs attributions légales et réglementaires et plus largement les infractions dont ils ont connaissance à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions. En effet, l'alinéa 2 de l'article 40 du Code de procédure pénale modifié par la Loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 - art. 74  dispose que « (...) Toute autorité       constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. ». Le signalement  devra être de fait adressé soit à l'autorité judiciaire soit à l'autorité administrative. Attention : La responsabilité pénale du fonctionnaire pourrait être recherchée sur le fondement de la complicité par abstention ou sur le fondement de certains textes limitant l'impunité du spectateur inactif.
Un doute subsiste ?... Ou vous estimez être victime de harcèlement ?... Prenez  contact avec votre représentant(e) SUD, qui sera à même de vous conseiller et de vous aider bien évidemment comme il se doit dans toutes vos démarches.
Dans tous les cas vous ne serez pas seul(e) !
La solidarité à SUD ce n’est pas un vain mot.

mercredi 9 novembre 2016

Les personnels soignants dans la rue !


Les personnels soignants étaient en grève, hier, à l’appel notamment des syndicats CGT, CNI, FO et SUD Santé Sociaux. Ils pointent les conséquences des économies réalisées dans les établissements, exemples à l’appui.
Sous-effectifs, fermeture de lits, heures supplémentaires non récupérées ou non payées, burn-out… Les personnels soignants des différentes structures de soins (hôpitaux, maisons de retraite…) se sont mis en grève,  et ont manifesté hier, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail.



Les infirmières et infirmiers libéraux se sont joints au mouvement ce qui démontre que le ras le bol est général.
Trop, c'est effectivement trop ! 

lundi 7 novembre 2016

Vous pouvez dès aujourd’hui créer votre compte personnel retraite


Marisol Touraine a annoncé, dernièrement,  la création du compte personnel retraite, qui fait suite aux dispositions de la loi du 20 janvier 2014 garantissant l'avenir et la justice du système de retraite.Un nouveau simulateur, installé dans les prochains mois, permettra de déterminer les modalités de sa fin de carrière.
Le compte personnel retraite vous permet, dès à présent, de connaître, en ligne,  vos droits à la retraite, et d'estimer le montant de votre pension.  
Il est possible d’utiliser son numéro de sécurité sociale pour créer son compte retraite ou alors de passer par FranceConnect, la solution sécurisée proposée par l’État pour simplifier la connexion aux services en ligne.
SUD Santé du Centre hospitalier de Coulommiers précise que les demandes de retraite doivent toujours être déposées auprès de chaque régime de rattachement, il sera toutefois possible dès le 1er janvier 2019  de formuler une demande unique en ligne.
Le compte retraite est un espace sécurisé et personnalisé sur lequel les actifs et retraités retrouvent l’ensemble des informations et services qui leur simplifient la retraite. Chacun accède à une information complète, fiable et personnalisée sur sa retraite. Les articles présentent les spécificités des régimes de retraite auxquels l’utilisateur a cotisé. Qu’il soit retraité ou encore en activité, l’usager retrouve tous les services pour l’accompagner durant sa carrière, au moment de la préparation de son départ à la retraite ou une fois bénéficiaire d’une pension.
Il est possible à tout moment de consulter ses droits à la retraite ou la date de paiement de sa retraite. Pour ceux qui se posent des questions sur leur future retraite, ils peuvent en simuler le montant en fonction de différents âges de départ.

Un site internet est ouvert à cet effet.