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jeudi 12 juin 2014

Accès au grade Master pour les IADE

Les  mobilisations des infirmières et infirmiers anesthésistes diplômés d’Etat ont démontrée la volonté des IADE de ne pas s'en laisser compter.

Dans la finalité les IADE ont obtenu l’engagement qu’un décret attribuant le grade de Master au diplôme d’Etat d’infirmier-anesthésiste (1) soit publié avant la fin de l'année...

"La Vie Hospitalière"(2) rappelle que les IADE ont 5 années d’études sans reconnaissance de leur niveau de formation et ceci depuis près de 40 années, ce qui est une injustice notoire.

Les pouvoirs publics semblent s'être  inclinés cette fois devant des IADE fortement mobilisés afin que leurs droits soient enfin reconnus.

L'engagement du gouvernement implique de fait la réunion pour le mois de septembre d'un  Comité de suivi de la réingénierie de la profession IADE pour envisager des parcours diplômants dans les meilleurs délais  et conditions possibles.

1) Il sera présenté au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) en septembre pour publication, selon un communiqué du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé et du Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur.

2) "La Vie Hospitalière" ©

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mardi 10 juin 2014

Risques psychosociaux dans les établissements hospitaliers : 20 000 agents hospitaliers ont répondu à une enquête menée par l’ANFH



Afin de déterminer les causes d’un « état psychologique ressenti au travail », l’ANFH (l’Association Nationale pour la Formation permanente du personnel Hospitalier), en partenariat avec le Fonds National de Prévention de la Caisse Nationale de Retraites des Agents des Collectivités Locales (CNRACL) et les Agences Régionales de Santé (ARS) des deux régions, a réalisé en 2013 une étude auprès de 40 établissements des régions PACA et Languedoc Roussillon.
Cette enquête, intégrée dans un projet global réunissant formation et prestations d’accompagnement, a permis d’évaluer plus précisément l’ampleur du phénomène et ses causes pour la mise en œuvre d’une politique de prévention des risques psychosociaux dans les hôpitaux.
Les résultats démontrent que les salariés du secteur hospitalier sont exposés aux risques psychosociaux puisque 29,6 % des répondants expriment un niveau de tension ayant un impact sur leur travail et une réelle inquiétude par rapport à l’avenir.
L’étude révèle également, pour 6% des répondants qu’une vigilance toute particulière serait nécessaire. Au niveau interrégional, 32 % des répondants apparaissent « sereins », en lien notamment avec un engagement dans leurs métiers et un exercice du travail qui donne satisfaction. 32% se disent aussi satisfaits notamment par le travail en équipe, le management et l’image de l’hôpital même s’ils souhaiteraient être davantage impliqués dans la prise de décision et les projets d’évolution concernant l’établissement.
Au final, trois grands thèmes ont été identifiés, comme autant de "leviers d’action susceptibles de permettre de prévenir et réduire les risques psychosociaux dans les hôpitaux" : l’importance d’entretenir le "sens du métier" au sein des établissements, la nécessité de poursuivre le développement d’une culture managériale (relation agents-encadrement en particulier) et la nécessité d’associer davantage les agents dans les projets de changement.

Source : ANFH


dimanche 1 juin 2014

Nouvelle convention Unedic: un procès gagné pour licenciement abusif entraînera un remboursement à Pôle-Emploi pouvant atteindre 16.200 euros

La nouvelle convention d’assurance chômage, signée le 14 mai par le MEDEF et trois syndicats (CFDT, CFTC et FO), doit être agréée dans les jours qui viennent par le gouvernement, le Syndicat des avocats de France (SAF) estime qu'en matière de licenciements les recours devant les prud’hommes pourraient baisser.

D’ores et déjà, les règles de l’assurance chômage prévoient un «différé d’indemnisation» pour les licenciés touchant un bonus extralégal. Autrement dit, un chômeur ne commence à toucher ses droits qu’après une période de carence, dont la durée est liée au montant de la prime. Concrètement, les indemnités de rupture obtenues au-delà du minimum légal sont converties en jours d’indemnisation par Pôle Emploi, et déterminent ainsi la durée de cette période de différé. Dans la limite, cependant, de 75 jours.

En résumé, si la somme touchée se traduit par un différé inférieur à 2,5 mois, le salarié épuisera, en théorie, l’équivalent de toute sa prime en jours d’indemnisation avant de commencer à toucher ses allocations. Si cette durée est supérieure à 2,5 mois, le salarié conservera alors ce qu’il reste de son «capital», puisque l’indemnisation commencera quoi qu’il en soit au bout de cette période.
Or ce différé ne joue pas qu’en amont, par rapport à la prime extralégale arrachée par le salarié, mais aussi plusieurs années après, en cas de victoire de l’employé devant les prud’hommes pour licenciement abusif. Ce qui veut dire que Pôle Emploi peut réclamer aujourd’hui, et de façon rétroactive, tout ou partie des sommes obtenues par le salarié devant les prud’hommes, dans la limite d’un montant correspondant à 2,5 mois d’indemnisation.
Problème : la future convention d’assurance chômage va porter cette période de différé à 180 jours, soit près de six mois… Et le calcul sera forfaitaire : 90 euros par jour d’indemnisation. Soit 16 200 euros pour six mois.

Bref, jusqu’à 16.200 euros d’indemnités obtenus devant les prud’hommes pour licenciement sans «cause réelle et sérieuse» et à condition d’avoir été indemnisé six mois par l’assurance chômage, Pôle Emploi pourra tout récupérer. Seule exclusion : les licenciements économiques, qui continueront d’être soumis à un différé d’indemnisation de 2,5 mois seulement.