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vendredi 23 novembre 2018

Beaumont/Oise : Touche pas à mon hôpital !


300 postes et la plupart des services hospitaliers de l'Hôpital de Beaumont-Sur-Oise, avec ses annexes de Méru et Saint-Martin du Tertre, vont être supprimés ! 
On peut encore empêcher cette honte en montrant notre attachement à cet établissement de service public dont la qualité et la proximité ont sauvé tant de vies.



Le Directeur Général du Groupe hospitalier Nord Val d'Oise, Monsieur  Alexandre Aubert, vient d'annoncer la fermeture prochaine de la quasi totalité des services de l'Hôpital de Beaumont : pédiatrie, urgences pédiatriques, réanimation, néo-natalogie, SRPR, service de suite d'hémato-oncologie, et plusieurs lits de médecine. 
Et, la suppression de 300 postes !


Faudra-t-il aller jusqu'à Pontoise au risque d'accoucher dans la voiture ? Faudra-t-il abandonner nos proches à leur solitude ou à leur angoisse parce que l'on ne peut effectuer les dizaines de kilomètres qui nous en sépareront désormais si le regroupement se fait sur Pontoise ? 
Et dans quelles conditions seront soignés nos proches s'ils doivent s'entasser dans les services déjà saturés et sous-dotés en effectifs de l'Hôpital de Pontoise ?

Soutenez les hospitaliers de Beaumont/Oise, il est grand temps que s'arrêtent toutes les attaques contre l'Hôpital public ! Ou alors nous ne répondrons pas des suites qui seront données et qui dépasseront très largement le mouvement des "gilets jaunes" !

mardi 6 novembre 2018

Le 6 décembre votez pour SUD Santé


Le jeudi 6 décembre vous élirez vos représentants du personnel dans les différentes instances  (Comité Technique d’Etablissement, Commission Administrative Paritaire Locale et Départementale, Commission consultative Paritaire) et ceci pour les quatre années à venir, c'est un vote décisif et tout autant important pour votre avenir professionnel.

Faire le choix d'une organisation syndicale qui se bat contre la casse de notre service public et qui surtout ne baisse pas les bras apparaît plus que jamais opportun pour l'avenir même de notre outil de travail.

Nous sommes présents sur les trois sites, vous avez remarqué que nous étions toujours là pour une question, pour des renseignements, pour une intervention, une formation, pour vous accompagner dans une démarche.
Ceci écrit nous nous sommes toujours efforcé, dans la mesure du possible, de vous soutenir, de vous accompagner, vous renseigner...

Nous espérons vous avoir donné satisfaction, et,  maintenant  à notre tour on a besoin de vous !

Nous comptons donc sur vous le 6 décembre
 Pour voter pour les listes SUD Santé.

Ne vous abstenez pas.

jeudi 1 novembre 2018

Lettre ouverte à Monsieur le Préfet de police et Monsieur le Préfet de région





Messieurs les Préfets,
Lors de la manifestation du mardi 9 octobre, contre la réforme des retraites et pour le progrès social, les forces responsables du "maintien de l'ordre" ont chargé et matraqué nos camarades en charge de sécuriser le carré de tête où se trouvaient les représentant(e)s de nos organisations syndicales.

Cette volonté de briser cette manifestation et les méthodes utilisées sont inacceptables et dérogatoire aux droits fondamentaux. Nous voyons dans ces pratiques une détermination à   museler   les   organisations   qui   défendent   les   intérêts   des   salarié(e)s,   des   privés d’emplois   et   des   retraité(e)s   mais   aussi   à   étouffer   nos   revendications.

Hélas, de plus en plus, nous sommes témoins de violences venant des forces de l'ordreenvers   nos   cortèges   comme   ce   fut   le   cas   lors   de   la   manifestation   du   1er   Mai, manifestation pour la journée internationale des travailleuses et

 des travailleurs. Lors de cette journée des cordons entiers de CRS et Gardes Mobiles se sont permis de traverser les cortèges syndicaux. Ces actes sont intolérables et montrent à l'évidence que vous cherchez   la   provocation   justifiant   ensuite   vos   pratiques répressives.
Nous ne pouvons que pointer du doigt cette escalade dont nous sommes les premières victimes et la fameuse affaire Benalla en est l'illustration caricaturale. Il en est de même pour les lycéennes et les lycéens qui dans leurs modes d'action et d'expression, sont aussi victimes de répressions violentes de la part de vos services. 
En effet les blocages de  lycées   sont   sans   cesse   réprimés   à   coups   de   matraque   et   de   gaz   lacrymogène.

De plus en plus nous ne faisons que constater que les violences, et la répression envers les organisations syndicales mais aussi envers les personnes mobilisées pour défendre leurs  droits   vont   en   augmentant.    
Nous   exigeons  que   notre   droit   à   manifester   et   à revendiquer soit respecté.



Veuillez croire, Messieurs les Préfets, en l’expression de nos sentiments les meilleurs.



Les organisations syndicales CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES (1) d'Île de France



Paris, le 24 octobre 2018



1) Dont SUD Santé Sociaux est membre.