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mardi 30 janvier 2018

En ce qui concerne la barrière du Centre hospitalier de Coulommiers



En ce qui  concerne la barrière du Centre hospitalier de Coulommiers:
la sécurité, oui, mais pas au détriment de la sécurité des patients et de la qualité des soins !


Suite à la note d’information du 22/12/2017 qui précisait que le service des urgences serait chargé de la gestion des entrées, les personnels se sont opposés de manière légitime à ce que la gestion de la barrière leur soit attribuée.
SUD Santé soutient tous les personnels dans ces actions, de plus il n’a pas été pris en considération valablement la faisabilité de cette nouvelle charge de travail au sein du service des urgences.
Les effectifs ne sont pas en nombre c’est déjà un premier constat et en plus ce n’est pas le rôle des personnels des urgences de gérer les entrées des véhicules à l’hôpital. Il y a une méconnaissance évidente des missions des personnels de soins.
Pour SUD Santé il est en conclusion impensable que les  personnels  des urgences gère les entrées à l’hôpital. Nous sommes intervenus auprès de la direction afin qu’une solution soit trouvée à ce problème, sachant que pour nous la seule solution consiste à ce que des agents (pouvant être en reclassement) puisse être à la guérite pour assurer ce travail.
Nous avions déjà porté une  question pour un CTE  relative à la sécurisation du site de Coulommiers notamment, il y a déjà plusieurs mois, mais il faut savoir que notre question a été écartée (comme bien d’autres)...mais nous aurons l’occasion de dénoncer toutes ces actions le moment voulu.

jeudi 25 janvier 2018

Manifestations et grèves le 30 janvier




EHPAD : Manifestations et grèves le 30 janvier !




Où allons-nous ? 

Les personnels, les résident(e)s et leurs proches en ont assez des conditions de travail pour les uns, des mauvaises conditions de soins pour les autres...le pire est que plus le temps passe et plus les problèmes augmentent ?...
Plan solidarité Grand Âge, où en sommes-nous dans la réalité ?


Les résident(e)s ont droit à de meilleurs égards, pourtant dans certains établissements la maltraitance est de mise et souvent en toute impunité ! 

Les personnels ont droit tout autant à être respectés et à ne plus subir des carences de plus en plus graves de conséquences à tous les niveaux !


Il faut que soit prise en considération  très sérieusement la règle d'un(e) salarié(e) par résident(e) tel que prévu par le Plan Solidarité Grand Âge lancé depuis plus de dix  années déjà.


Les profits augmentent pour certain(e)s... là c'est une triste vérité avec toutes ses conséquences dès lors que le gain apparaît capital...

La liste des revendications est longue les tracts diffusés les dénoncent, et,  nous soutenons toutes les initiatives qui pourront être engagées pour mettre un terme aux  exactions d'un système qui se vautre dans cette optique de profit sans aucun égard pour les résident(e)s, leurs proches (famille, ami(e)s...), et,  bien évidemment tous les personnels dont les effectifs réduits, de plus en plus (1), entraînent des difficultés alarmantes afin qu'ils puissent assurer  pleinement leurs missions.
Le 30 janvier les organisations syndicales, ainsi qu'une association de directeurs d'établissement  engageront des actions afin de dénoncer les problèmes existants dans les EHPAD (et tout autant dans les services de soins à domicile ne l'oublions pas), en souhaitant rallier un maximum de personnes  (personnels, résident(e)s et leurs proches, et tout autant des élu(e)s qui ne sauraient être indifférent(e)s particulièrement ce jour là aux appels lancés par ceux qui demandent plus de dignité, plus de respect et d'attention dans un système où les nombres ont remplacés les mots et c'est bien là, le pire des maux.
Les problèmes sont cruciaux ils doivent avoir leurs solutions sans aucune autre condition que celle du respect fondamental de la dignité humaine. 
Les actions en faveur de plus de justice et moins d'indifférence sur les conditions de vie de nos aîné(e)s, et les conditions de plus en plus dégradées des personnels se doivent d'être pérennes jusqu'à ce que nous ayons gain de cause contre tous les profiteurs de la misère humaine.




Ci-dessous le tract diffusé par SUD Santé Sociaux (Hôpital de Brie-Comte-Robert)



(Mise à jour du 25 janvier à 22 heures 30)
 
« Les difficultés persistantes de certains Ehpad publics sont imputables à des carences managériales », annonçait à la  fin de l'année dernière Madame Agnès Buzyn, ministre de la Santé... 
Ces propos sont particulièrement très mal vécus par les directeurs des Ehpad qui ont dit se sentir insultés lors d’une conférence de presse, ce jour, à Paris. La ministre a pourtant, hier, annoncée le déblocage d’une enveloppe de 50 millions d’euros pour les établissements... en difficulté...ceci est plus une opération visant à tenter de calmer quelque peu la colère grandissante des soignant(e)s, des résident(e)s, de leurs proches et de tous ceux qui de près ou de loin supportent les errements entraînés par la marchandisation de la santé !
Madame Agnès Buzyn, nous sommes très loin du compte, car ceci représente qu'environ 0,3 emploi par EHPAD dans la réalité des chiffres qui cette fois sont plus significatifs que les mots...


1) Aggravée par la suppression des emplois aidés...

dimanche 7 janvier 2018

Assemblée Générale des Hôpitaux en Lutte à Paris le 23 Janvier



Assemblée Générale des Hôpitaux en Lutte à Paris le 23 Janvier 

En 2018, tous ensemble on se relève…


Tous ensemble on sauve notre Hôpital Public...

Rien que ça !


Fermetures de service, fermeture d’hôpitaux, restructurations massives, baisse des effectifs… depuis quelques années aucun établissement de santé n’aura été épargné par les mesures d’ « Hôstérité » dictées par les gouvernements en place.
Des personnels, dans de nombreux établissements, se sont engagés dans la lutte, certain(e)s depuis plusieurs années, d’autres plus récemment. Ils ou elles ont ensemble un point en commun, celui de se battre contre des mesures financières historiques imposées par l’état via les ARS.
Rennes, Lorient, Toulouse, Lyon, AP-HM, AP-HP, Bordeaux… ne les laissons pas se battre seuls, faisons en sorte qu’ils ou elles puissent unir leurs forces, organisons ensemble la riposte !
L’abandon de notre système de santé par l’état induit un contexte où l’épuisement et la perte de sens au travail vont jusqu’à pousser certain(e)s soignant(e)s au suicide !
Nous le voyons tous les jours dans notre quotidien, l’hôpital se disloque malgré les efforts des personnels à maintenir un semblant de service public à la population dans un désert de moyens humains, matériels et techniques.
Des gens souffrent, meurent dans nos bras alors que nous savons que nous aurions pu faire autrement. 150.000 morts de plus sur la population globale depuis 2015 et personne ne veut le voir, personne ne semble nous entendre.
Dégradation des conditions de travail dont rappels à domicile incessants pour les uns, difficultés d’accès aux soins du fait de la désertification et de l’augmentation du reste à charge pour les autres : l’injustice nous touche tous, usager()s et professionnel(le)s et nous impose de la dénoncer collectivement.
Aujourd’hui, l’heure n’est plus seulement à la contestation Hôpital par Hôpital, les professionnel(le)s d’un côté et les citoyens et citoyennes de l’autre. Il est temps de donner une réponse collective nationale à un problème collectif et national. 
Il y a urgence à ce que les personnels des hôpitaux et leurs usagers se rencontrent et organisent ensemble la résistance.
Dans cette perspective, La Fédération SUD Santé Sociaux invite celles et ceux qui se sentent concerné(e)s par le problème à une assemblée générale des Hôpitaux en Lutte à Paris le 23 janvier 2018.




AG des Hôpitaux en Lutte 

le 23 Janvier 2018 (de 9 heures à 17 heures)
à la Bourse du Travail  ( Salle Ambroise CROIZAT )
3 Rue du Château d’Eau, 75010 Paris
(Métro République)