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mercredi 20 décembre 2017

Bonnes fêtes de fin d'année


Les  syndicats SUD Santé Sociaux du GHEF sont heureux de vous souhaiter de très belles fêtes de fin d’année et adressent toutes leurs pensées à celles et ceux qui les passeront auprès de leurs patients, de leurs pensionnaires...de tous ceux qui ont besoin d'eux.
En 2018, nous poursuivrons nos revendications pour, bien évidemment, de meilleures conditions de travail, pour le respect intangible de nos droits, de nos acquis (etc) et ceci avec bien plus de force et de détermination qu'en 2017 !
Qu'on se le dise !...



vendredi 8 décembre 2017

Ordre infirmier, l’intersyndicale demande une entrevue à Mme la ministre


Lettre ouverte à Madame la ministre


Madame la ministre,
L’Ordre National Infirmier n’a jamais été une demande motivée de la profession.
Aujourd’hui Le service de recouvrement IJCOF, au service de l’ordre national infirmier, intensifie et inonde de relances intimidantes les professionnel(le)s qui ne demandent qu’à assurer leurs missions auprès de la population. 
Serait-ce pour combler le déficit d’un ordre infirmier qui, depuis plus de 11 ans, ne répond pas aux aspirations de la profession ?
Pour rappel, cette instance privée, avec des missions de service public, a été élue par moins de 14% des infirmier(e)s en France, du public, du privé et du libéral !!! C’est dire si cette structure est contestée par la profession.
A ce jour, seulement 225.000 / 600.000 infirmier(e)s sont inscrites à l’ordre infirmier. Et de quelle manière ? Pour la plupart sous la contrainte de directions des soins et encadrements éloignés de l’exercice professionnel des infirmier(e)s.
Cette instance n’est pas une demande des professionnels. Ils réclament la reconnaissance de leur qualification, avec un salaire à la hauteur de leurs missions et de leurs responsabilités, une évolution de leur formation initiale, de meilleures conditions de travail pour une meilleure qualité des soins.
La profession continue à refuser de s’inscrire parce qu’elle ne veut pas d’une instance disciplinaire supplémentaire et qu’elle refuse de payer pour travailler.
D’ailleurs, de nombreux députés voire ministres (Mesdames BACHELOT et TOURAINE) ne s’y sont pas trompés en proposant des projets de loi dans la continuité de celui du député Yves BUR en 2010, celui de Madame Touraine, avant qu’elle ne soit ministre de la santé, en mai 2011, et du député Jean-Marie LE GUEN en novembre 2012. Ils souhaitaient rendre facultatif l’adhésion à un ordre professionnel paramédical. Sans oublier la mission de la députée Madame Le HOUEROU qui a déposé un amendement en ce sens pendant la discussion de la loi de modernisation de notre système de santé.
Il n’est pas admissible et juridiquement contestable de faire porter le financement d’une mission de service public sur les seul(e)s professionnel(le)s. 
La seule obligation que vous devez exiger de ces professionnel(le)s, c’est qu’elles et ils aient le Diplôme d’Etat infirmier et que celui-ci soit enregistré au fichier ADELI, auprès de vos services.
Nous revendiquons le libre choix d’adhérer, conformément aux principes démocratiques et aux droits constitutionnels. 
Nous demandons que seul l’Etat contrôle l’accès à notre profession et sa régulation. 
Nous revendiquons l’abrogation de l’Ordre et la réattribution des personnels et des missions dans les services du Ministère de la santé.
L’Intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FO, SNICS-FSU, SUD santé sociaux, UNSA santé sociaux, majoritaire dans les établissements de santé et dans les établissements de l’Education nationale, souhaite vous entretenir rapidement sur ce sujet qui conduit la profession au sentiment d’incompréhension devant cette situation qui dure depuis 11 ans.
Veuillez recevoir, Madame la Ministre, nos salutations respectueuses.

L’Intersyndicale
CFDT Santé Sociaux, CFTC Santé Sociaux, CGT Santé Action Sociale, FO Santé, Snics-FSU, SUD Santé Sociaux, UNSA Santé Sociaux.

mardi 5 décembre 2017


Qualité de vie au travail :
Lancement d’une réflexion dans les établissements prenant en charge des personnes âgées et des personnes dépendantes

"La première réunion du groupe de travail national sur la qualité de vie au travail, piloté par la Direction Générale de la Cohésion sociale (DGCS), à la demande des ministres Agnès BUZYN, ministre des Solidarités et de la Santé et Sophie CLUZEL, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées s’est tenue le vendredi 1er décembre 2017. Cette démarche prend acte de l’importance de cette question évidemment pour le personnel lui-même mais également pour la qualité des soins qu’ils apportent aux personnes qu’ils accompagnent.
Ce groupe de travail composé des administrations centrales, des caisses, des agences de l’Etat, des collectivités locales et des Agences Régionales de Santé (ARS) ainsi que des partenaires sociaux (fédérations d’employeurs et organisations syndicales de salariés), se donne pour objectifs principaux de :

- promouvoir et généraliser des démarches de qualité de vie au travail dans les EHPAD et les établissements du champ du handicap, sur l’ensemble du territoire, en réfléchissant notamment sur les outils les plus pertinents et en capitalisant sur les expériences inspirantes déjà engagées ;
- mobiliser les branches professionnelles du secteur sur l’appropriation de ces démarches notamment par le biais de la formation continue de leurs équipes ;
- favoriser le développement de la négociation professionnelle sur ces thématiques.
Cette première séance a permis de présenter la démarche envisagée et de partager les objectifs du groupe avec l’ensemble des participants. Le groupe de travail mènera ses travaux jusqu’à la fin du premier trimestre 2018 et aboutira à la production d’un document partagé sur les enjeux, les outils et leviers ainsi que les initiatives inspirantes visant à améliorer la qualité de vie au travail dans ces établissements."

SUD Santé Sociaux intervient à ce sujet auprès de la Direction générale du GHEF, il est en effet intéressant de savoir si pour l'année à venir des efforts seront effectivement faits afin que les conditions de travail des personnels soient mieux prises en considération (effectifs en nombre), et,  que ceux-ci pourront alors bénéficier de formations sans se retrouver devant quelquefois une impossibilité liée... au manque de personnel par exemple. 
Est-il  utile de rappeler que la qualité de vie dans un établissement pour les patients,  tout particulièrement,  est étroitement liée aux conditions de travail, certains viennent probablement d'en prendre conscience...

samedi 2 décembre 2017

Non à la baisse de l'APL !


9 décembre 2017 - #VivelAPL !

Le collectif « Vive l’APL », auquel participe la fédération SUD Santé Sociaux et notre Union Syndicale Solidaires, s’oppose à l’application des mesures brutales, d’une ampleur et d’une gravité exceptionnelle dans le domaine du logement. Il exige l’abandon également du projet de baisse de 60 euros des APL en HLM et appelle à plusieurs mobilisations.
La baisse de 5 euros par mois des aides personnelles au logement (APL) et des aides au logement (AL) pour les 6,5 millions de locataires les plus modestes a pris effet le 1er octobre, et sera visible sur les quittances de loyer et les attestations de la CAF dans le courant du mois.
Elle va fragiliser des personnes déjà extrêmement vulnérables au moindre aléa de la vie ou variation budgétaire, au mépris de leurs droits fondamentaux et de l’objectif constitutionnel consistant à garantir à toute personne la disposition d’un logement décent.
Cette baisse pourrait être renforcée à tout moment par un simple arrêté du ministère du Logement, publié sans consultation préalable. Elle se double d’un gel annoncé de l’APL, ce qui entraînera, dans un an, une diminution supplémentaire de près de 5 euros.
Des organisations nationales de défense des locataires, mal-logés, précaires, salariés, jeunesse, et bailleurs sociaux ont déposé une requête au Conseil d’Etat le 11 octobre, afin de demander en urgence la suspension et le retrait du décret et des arrêtés mettant en place la baisse des APL. Elles ont obtenu une audience devant le Conseil d’Etat.
Le collectif « Vive l’APL » rassemble aujourd’hui plus de 70 organisations associatives, de locataires, de salariés, de mal-logés, de précaires, de défense des droits de l’Homme, de bailleurs sociaux, pour la plupart nationales. Cette coalition inédite dans sa composition traduit les inquiétudes de la société civile et la volonté de s’opposer à l’application de ces mesures brutales, d’une ampleur et d’une gravité exceptionnelle dans le domaine du logement. Il exige l’abandon également du projet de baisse de 60 euros des APL en HLM et appelle à plusieurs mobilisations.