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mercredi 20 décembre 2017

Bonnes fêtes de fin d'année


Les  syndicats SUD Santé Sociaux du GHEF sont heureux de vous souhaiter de très belles fêtes de fin d’année et adressent toutes leurs pensées à celles et ceux qui les passeront auprès de leurs patients, de leurs pensionnaires...de tous ceux qui ont besoin d'eux.
En 2018, nous poursuivrons nos revendications pour, bien évidemment, de meilleures conditions de travail, pour le respect intangible de nos droits, de nos acquis (etc) et ceci avec bien plus de force et de détermination qu'en 2017 !
Qu'on se le dise !...



vendredi 8 décembre 2017

Ordre infirmier, l’intersyndicale demande une entrevue à Mme la ministre


Lettre ouverte à Madame la ministre


Madame la ministre,
L’Ordre National Infirmier n’a jamais été une demande motivée de la profession.
Aujourd’hui Le service de recouvrement IJCOF, au service de l’ordre national infirmier, intensifie et inonde de relances intimidantes les professionnel(le)s qui ne demandent qu’à assurer leurs missions auprès de la population. 
Serait-ce pour combler le déficit d’un ordre infirmier qui, depuis plus de 11 ans, ne répond pas aux aspirations de la profession ?
Pour rappel, cette instance privée, avec des missions de service public, a été élue par moins de 14% des infirmier(e)s en France, du public, du privé et du libéral !!! C’est dire si cette structure est contestée par la profession.
A ce jour, seulement 225.000 / 600.000 infirmier(e)s sont inscrites à l’ordre infirmier. Et de quelle manière ? Pour la plupart sous la contrainte de directions des soins et encadrements éloignés de l’exercice professionnel des infirmier(e)s.
Cette instance n’est pas une demande des professionnels. Ils réclament la reconnaissance de leur qualification, avec un salaire à la hauteur de leurs missions et de leurs responsabilités, une évolution de leur formation initiale, de meilleures conditions de travail pour une meilleure qualité des soins.
La profession continue à refuser de s’inscrire parce qu’elle ne veut pas d’une instance disciplinaire supplémentaire et qu’elle refuse de payer pour travailler.
D’ailleurs, de nombreux députés voire ministres (Mesdames BACHELOT et TOURAINE) ne s’y sont pas trompés en proposant des projets de loi dans la continuité de celui du député Yves BUR en 2010, celui de Madame Touraine, avant qu’elle ne soit ministre de la santé, en mai 2011, et du député Jean-Marie LE GUEN en novembre 2012. Ils souhaitaient rendre facultatif l’adhésion à un ordre professionnel paramédical. Sans oublier la mission de la députée Madame Le HOUEROU qui a déposé un amendement en ce sens pendant la discussion de la loi de modernisation de notre système de santé.
Il n’est pas admissible et juridiquement contestable de faire porter le financement d’une mission de service public sur les seul(e)s professionnel(le)s. 
La seule obligation que vous devez exiger de ces professionnel(le)s, c’est qu’elles et ils aient le Diplôme d’Etat infirmier et que celui-ci soit enregistré au fichier ADELI, auprès de vos services.
Nous revendiquons le libre choix d’adhérer, conformément aux principes démocratiques et aux droits constitutionnels. 
Nous demandons que seul l’Etat contrôle l’accès à notre profession et sa régulation. 
Nous revendiquons l’abrogation de l’Ordre et la réattribution des personnels et des missions dans les services du Ministère de la santé.
L’Intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FO, SNICS-FSU, SUD santé sociaux, UNSA santé sociaux, majoritaire dans les établissements de santé et dans les établissements de l’Education nationale, souhaite vous entretenir rapidement sur ce sujet qui conduit la profession au sentiment d’incompréhension devant cette situation qui dure depuis 11 ans.
Veuillez recevoir, Madame la Ministre, nos salutations respectueuses.

L’Intersyndicale
CFDT Santé Sociaux, CFTC Santé Sociaux, CGT Santé Action Sociale, FO Santé, Snics-FSU, SUD Santé Sociaux, UNSA Santé Sociaux.

mardi 5 décembre 2017


Qualité de vie au travail :
Lancement d’une réflexion dans les établissements prenant en charge des personnes âgées et des personnes dépendantes

"La première réunion du groupe de travail national sur la qualité de vie au travail, piloté par la Direction Générale de la Cohésion sociale (DGCS), à la demande des ministres Agnès BUZYN, ministre des Solidarités et de la Santé et Sophie CLUZEL, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées s’est tenue le vendredi 1er décembre 2017. Cette démarche prend acte de l’importance de cette question évidemment pour le personnel lui-même mais également pour la qualité des soins qu’ils apportent aux personnes qu’ils accompagnent.
Ce groupe de travail composé des administrations centrales, des caisses, des agences de l’Etat, des collectivités locales et des Agences Régionales de Santé (ARS) ainsi que des partenaires sociaux (fédérations d’employeurs et organisations syndicales de salariés), se donne pour objectifs principaux de :

- promouvoir et généraliser des démarches de qualité de vie au travail dans les EHPAD et les établissements du champ du handicap, sur l’ensemble du territoire, en réfléchissant notamment sur les outils les plus pertinents et en capitalisant sur les expériences inspirantes déjà engagées ;
- mobiliser les branches professionnelles du secteur sur l’appropriation de ces démarches notamment par le biais de la formation continue de leurs équipes ;
- favoriser le développement de la négociation professionnelle sur ces thématiques.
Cette première séance a permis de présenter la démarche envisagée et de partager les objectifs du groupe avec l’ensemble des participants. Le groupe de travail mènera ses travaux jusqu’à la fin du premier trimestre 2018 et aboutira à la production d’un document partagé sur les enjeux, les outils et leviers ainsi que les initiatives inspirantes visant à améliorer la qualité de vie au travail dans ces établissements."

SUD Santé Sociaux intervient à ce sujet auprès de la Direction générale du GHEF, il est en effet intéressant de savoir si pour l'année à venir des efforts seront effectivement faits afin que les conditions de travail des personnels soient mieux prises en considération (effectifs en nombre), et,  que ceux-ci pourront alors bénéficier de formations sans se retrouver devant quelquefois une impossibilité liée... au manque de personnel par exemple. 
Est-il  utile de rappeler que la qualité de vie dans un établissement pour les patients,  tout particulièrement,  est étroitement liée aux conditions de travail, certains viennent probablement d'en prendre conscience...

samedi 2 décembre 2017

Non à la baisse de l'APL !


9 décembre 2017 - #VivelAPL !

Le collectif « Vive l’APL », auquel participe la fédération SUD Santé Sociaux et notre Union Syndicale Solidaires, s’oppose à l’application des mesures brutales, d’une ampleur et d’une gravité exceptionnelle dans le domaine du logement. Il exige l’abandon également du projet de baisse de 60 euros des APL en HLM et appelle à plusieurs mobilisations.
La baisse de 5 euros par mois des aides personnelles au logement (APL) et des aides au logement (AL) pour les 6,5 millions de locataires les plus modestes a pris effet le 1er octobre, et sera visible sur les quittances de loyer et les attestations de la CAF dans le courant du mois.
Elle va fragiliser des personnes déjà extrêmement vulnérables au moindre aléa de la vie ou variation budgétaire, au mépris de leurs droits fondamentaux et de l’objectif constitutionnel consistant à garantir à toute personne la disposition d’un logement décent.
Cette baisse pourrait être renforcée à tout moment par un simple arrêté du ministère du Logement, publié sans consultation préalable. Elle se double d’un gel annoncé de l’APL, ce qui entraînera, dans un an, une diminution supplémentaire de près de 5 euros.
Des organisations nationales de défense des locataires, mal-logés, précaires, salariés, jeunesse, et bailleurs sociaux ont déposé une requête au Conseil d’Etat le 11 octobre, afin de demander en urgence la suspension et le retrait du décret et des arrêtés mettant en place la baisse des APL. Elles ont obtenu une audience devant le Conseil d’Etat.
Le collectif « Vive l’APL » rassemble aujourd’hui plus de 70 organisations associatives, de locataires, de salariés, de mal-logés, de précaires, de défense des droits de l’Homme, de bailleurs sociaux, pour la plupart nationales. Cette coalition inédite dans sa composition traduit les inquiétudes de la société civile et la volonté de s’opposer à l’application de ces mesures brutales, d’une ampleur et d’une gravité exceptionnelle dans le domaine du logement. Il exige l’abandon également du projet de baisse de 60 euros des APL en HLM et appelle à plusieurs mobilisations.

jeudi 23 novembre 2017

Mobilisation sans précédent au CH Guillaume Régnier de Rennes !


Les agents du Centre Hospitalier Guillaume Régnier de Rennes
sont en grève depuis le 7 novembre dernier à l’appel du
syndicat SUD face à la dégradation des conditions de travail et
des conditions d’accueil des patients.

500 grévistes au CHGR et une volonté de se faire entendre
Voilà 15 jours, que les agents dénoncent la situation de
l’hôpital : manque de lits, burn-out, manque d’agents pour
assurer en sécurité les soins, violence importante... Les
services de l’Etat (ARS et Préfecture), la direction de
l’établissement ou les élus ne peuvent rester sourds à la
situation.
          Pourtant la situation est bien inacceptable : accueil des
patients sur des chaises pendant des heures fautes de lits,
orientation de patients vers des établissements extérieurs
comme Redon, Dinan mais aussi en Mayenne faute de lits, des chambres dont la température est tellement froide que les
patients doivent prendre 4 couvertures...
Ce mardi 21 novembre, les agents (médecins, soignants, techniques, administratifs...) ont porté une grande journée
de mobilisation : 3 assemblées générales à destination de tous les agents du CHGR : des unités d’hospitalisation, des
centres de consultations extérieures et des équipes de nuit.

Avec près de 500 grévistes le mardi 21 novembre, la mobilisation est sans précédent !
Sûrement à la hauteur de la dégradation de la
situation dans l’établissement.

Que faudra-t-il pour que l’État se bouge ?
Du sensationnel ?
Un patient qui agresse des personnes en ville ?
Un soignant qui se suicide ?
Un service qui prend feu ?
Un agent qui décède en service car il sera seul pour
veiller de nuit dans son service ?...

Les agents du CHGR maintiennent leur mobilisation et continuent la grève jusqu’à ce qu’ils soient entendus, à savoir :

• L’ouverture d’un service d’hospitalisation supplémentaire de 20 lits

• L’augmentation du pool d’établissement à hauteur de 15 ETP

• L’amélioration des conditions de travail

• La résorption de l’emploi précaire

• L’octroi de moyens budgétaires à la hauteur des missions de service publics qui incombent à l’établissement
.
• La résorption des sous-effectifs notamment mis en lumière par les inscriptions au registre des Dangers graves et
imminents.

• Une analyse fine des causes de l’absentéisme

• Le retour à 20 RTT annuels

Source : Fédération SUD Santé-Sociaux

mardi 14 novembre 2017

20 novembre - Grève Générale du Travail Social


Nous, travailleurs et travailleuses des secteurs de la prévention spécialisée, de la P.J.J, de l’A.S.E, de l’insertion, de l’asile, de l’hospitalier, du médico-social, du handicap, de l’hébergement y compris des maisons de retraite, de Pôle Emploi, des collectivités territoriales, du service social, formateurs et étudiants.

-Nous refusons la marchandisation de nos secteurs et le développement des politiques d’austérité qui entraînent des diminutions de financement des services publics et de l’action sociale, avec pour conséquences une dégradation des conditions de travail et une souffrance au travail ;
- Nous refusons la casse de nos acquis sociaux facilitée par la loi travail XXL, la généralisation des appels à projets et le démantèlement de nos conventions collectives
- Nous refusons le renforcement de la politique d’enfermement des mineur(e)s et exigeons le maintien d’une justice des mineur(e)s spécialisée et éducative.
- Nous refusons une commande publique qui verse de plus en plus dans le contrôle social des opprimé(e)s : demandeurs et demandeuses d’emploi, mineur(e)s isolé(e)s, familles à la rue…
- Nous refusons une commande publique qui verse de plus en plus dans le contrôle social des opprimé(e)s : demandeurs et demandeuses d’emploi, mineur(e)s isolé(e)s, familles à la rue qui tourne ainsi le dos aux valeurs d’intérêt général et de solidarité que fondent nos engagements ;
- Nous refusons une standardisation du travail engendrée notamment par les nouveaux modes de management, et qui démarre dès les centres de formation où les étudiant(e)s sont livré(e)s à des conditions d’étude et de stage de plus en plus intenables.
Nous appelons donc à la mobilisation des secteurs sociaux et médico-sociaux dans une logique de convergence avec les secteurs publics et les secteurs privés.
Rejoignons les travailleurs et travailleuses de la protection de l’enfance, mobilisé(e)s le 20 novembre 2017, et défendons l’ensemble de nos secteurs, métiers et publics, à travers une journée de grève et de manifestation.


samedi 4 novembre 2017

Grande manifestation le 16 novembre


Converger, additionner nos forces, faire mouvement, faire grève
Les organisations syndicales CGT, FO et SOLIDAIRES  avec les organisations étudiantes lycéennes (UNEF, UNL et FIDL) ont décidé d’appeler à une grande journée de manifestations et de grève le 16 novembre.
Bien sûr, ceux et celles qui s’opposent depuis des mois aux ordonnances après s’être opposé(e)s à la loi El Khomri auraient préféré un front plus large et plus déterminé, mais nous savons que nos mobilisations prennent de l’ampleur et s’ancrent dans les entreprises et les services.
Les attaques du gouvernement sont globales (budget de l’État et de la sécu, CSG, APL, sélection à l’université…) et,  les ordonnances (avec la remise en cause de ce qui relève de la loi au profit d’une négociation locale beaucoup plus aléatoire) touchera tous les secteurs y compris le public, et toutes les entreprises.
De même le gouvernement applique la politique des riches, de « la tête de cordée » comme si ceux et celles qui travaillent avaient vocation à être en permanence à la traîne ou dans le caniveau…
Alors dès aujourd’hui nous préparons le 16 novembre dans tous les secteurs, les services, les administrations et les entreprises. Dans certains secteurs, des mobilisations auront lieu dans cette période de façon spécifique, tout ceci doit participer du même mouvement. De plus, des réunions de travailleurs et de travailleuses, des assemblées générales sont prévues pour discuter d’ancrer la grève, de la reconduire. C’est un début mais c’est beaucoup.
Retrait des ordonnances
La bataille des ordonnances n’est pas terminée, nous exi- geons la non-ratification de l’assemblée, nous refusons les décrets, nous travaillons à les bloquer dans les branches, dans les entreprises et les services.
Le combat est difficile mais les mécontentements s’ accumulent et nos forces aussi !
Notre mouvement doit être clair, uni, fort et déterminé
Nous n’acceptons ni ne négocions aucune régression au nom de la compétitivité.
Nous voulons pour ceux et celles qui travaillent, qui s’y préparent ou qui ont travaillé, plus de salaires, de revenus, de meilleures conditions de travail, de formation, d’éduca- tion, de logement, des services publics pour toutes et tous.
Ce sont les combats que nous engageons partout et que nous entendons faire converger le 16 novembre.
- Nous appelons à réunir des intersyndicales les plus larges possibles dans les localités, les secteurs, les entreprises, à faire des réunions de personnel, des assemblées générales pour préparer le 16 et pour engager la suite y compris quand c’est possible par des mouvements de reconduction de la grève.
- Nous appelons toutes les organisations syndicales à se joindre à l’appel au 16 au plan national, local ou sectoriel.
- Nous organisons avec toutes les forces disponibles un front large contre la politique des riches.
(Extrait  d’un communiqué de l’Union syndicale SOLIDAIRES)

lundi 23 octobre 2017

Les TMS on en a plein le dos...


Les T.M.S. peuvent se situer au niveau :
des membres supérieurs (épaule, coude, poignet, main…) : tendinopathies de l’épaule, épicondylites du coude, syndrome du canal carpien (SCC)…
des membres inférieurs (bassin, genou, cheville) : sciatiques, hygromas du genou, tendinites du tendon d’Achille…
à hauteur de la colonne vertébrale : cervicalgies, dorsalgies, lombalgies…
On retrouve des TMS dans de très nombreux secteurs :
Poignets et épaules : dans les travaux publics avec les charges à porter, certains outils lourds ou/et transmettant des vibrations, des engins de chantier, dans l’agroalimentaire (abattoirs, découpage de poissons), l’électromécanique, la chimie, l’industrie manufacturière, la grande distribution (employé(e)s de caisse, la coiffure, la couture, la cuisine, les sociétés de nettoyage, la viticulture, l’archéologie, les hôpitaux, l'éducation…
Cou, haut du dos, épaules, coudes : centre d’appels, travail sur écran voire multi-écrans. Notamment chez Orange en 2011, dans le cadre d’un protocole nommé SALTSA, 12 troubles spécifiques ont été retenus (cervicalgies avec irradiations, syndromes de la coiffe des rotateurs, épicondylite et épitrochléite…). Les travailleurs et travailleuses sur écrans et les télé-conseillers et télé-conseillères plus touché(e)s aux cervicales, haut du dos et poignets alors que les techniciens et techniciennes plutôt aux épaules et coudes, tous les employé(e) de bureau sont concernés.
Genou : 
BTP (carreleur, plombier, couvreur (1))
Rachis : 
BTP, mines et carrières, conduite d’engin, fret, abattoirs et entreprises d’équarrissage, caristes, agriculture, viticulture, travail sur écran, archéologie et aussi – les salarié(e)s de centres de gestion où l’organisation du travail les clouent à leur siège, secteur du transport et livraison.
La difficulté à faire admettre le lien avec le travail
L’imputation des TMS au travail ou à des facteurs personnels (il est souvent invoqué la pratique intensive du tennis ou du jardinage !) est l’objet de constantes controverses et de difficultés réelles pour les salarié(e)s pour faire reconnaitre l’origine professionnelle de leur pathologie.
Cette situation est d’autant plus grave que les situations laissent des traces physiques conséquentes qui peuvent aller jusqu’à l’inaptitude et donc amener à l’exclusion de l’emploi.
Une estimation de la sous-déclaration des TMS
Le rapport sur la sous-déclaration des AT/MP de juillet 2014 estime que les évaluations de la sous déclaration des TMS sont en nette augmentation : le nombre de cas sous déclarés est estimé à 9.900 pour le syndrome du canal carpien, 6.531 pour les tendinites du coude, 2.518 pour celles de la main et des doigts et 84 pour les tendinopathies de l’épaule. Le taux de sous déclaration des lombalgies est évalué entre 40 % à 65 %.
Ces sous déclarations ont des conséquences concrètes à plusieurs niveaux :
La non prise en compte de la responsabilité des employeurs empêche la mise en place de mesures de préventions et contribue du coup à une augmentation très importante du nombre de salarié(e)s concerné(e)s.
Les frais médicaux sont du coup pris en charge par le régime général de la Sécurité sociale et les complémentaires, en lieu et place de la branche spécifique AT/MP et, de fait, là aussi, les employeurs et employeuses se trouvent exonéré(e)s de leur responsabilité financière.
Le nouveau système de l’inaptitude risque de servir aux employeurs et employeuses pour se « débarrasser » de salarié(e)s ne pouvant plus travailler à cause des TMS.
Pour plus d'information

1) Mettre au féminin pour ceux qui aiment faire compliqué alors que l'on peut faire simple...

Les violences sexistes à nu...


mardi 18 juillet 2017

Suites du suicide d’une collègue le 7 mars 2017

Un CHSCT s’est tenu le 11 juillet 2017,concernant la restitution du rapport d’enquête sur le suicide de notre collègue Sandrine, le 7 mars 2017 sur son lieu de travail, le Département d’Information Médicale (DIM).
Sud avait fait plusieurs alertes et demandé une expertise externe concernant les conditions de travail dans ce service et plus particulièrement le management délétère du chef de service.
 
L’enquête montre clairement l’imputabilité au service du décès de madame BARA Sandrine:
Du fait de son absence du deuil de son métier d’origine soignante, IADE, par une reconversion imposée et comprise par elle comme une
injustice, jamais acceptée.
Du fait d’un environnement socio-professionnel dégradé, comme le montre particulièrement:
Le DGI (Danger grave et imminent) déposé par FO et soutenu par SUD et la CFDT.
Le diagnostique psychosocial.
Le rapport de l’expertise de SECAFI demandé par SUD et soutenu par FO et la CFDT.
L’analyse en particulier causale et systémique du rapport remis le 25 juin 2017.
Les témoignages de ses collègues sont éloquents:
VERBATIM (définition) Est constitué de l’ensemble des mots et phrases employés par une population lors d’une enquête:
«Peu de gens peuvent se targuer de connaitre Sandrine.»
«C’était une bosseuse, elle mettait un point d’honneur à être à jour dans son travail, elle était attentive à ce que son travail soit bien fait»
«Mme Bara ne trouve pas sa place dans un système qui déraille»
«Elle avait signifié ne plus pouvoir assumer la charge de travail»
Concernant le service du DIM dans son ensemble:
«C’est un vrai gâchis» dit par toutes les personnes interrogées. »
«Je viens pour que Sandrine ne soit pas morte pour rien»
«Je n’ai jamais connu ça ailleurs»
«Nous étions abandonnés livrés à nous-mêmes»
«On faisait de l’abattage»… « Je ne veux pas qu’on oublie qu’il y a une vie en moins et ce n’est pas parce qu’on nous met ailleurs que ça y est.»
Pour SUD la reconnaissance de l’imputabilité au service du décès de notre collègue ne nous fera pas oublier que nous avions tout mis en œuvre dans la cadre du CHSCT pour prévenir cet acte désespéré.
La Direction n’a pas pris ses responsabilités à la hauteur de la gravité des faits qui aujourd’hui ne sont plus contestés.
Une réorganisation du DIM a été mise en place .
Source : Sud Santé Solidaires du GHUPC 
 
Des membres de SUD Santé du Centre Hospitalier de Coulommiers étaient présents le 7 mars à Cochin, en hommage à cette collègue qui nous a quitté.
Mais, hélas, ce n'était pas le dernier cas de suicide, les media sont particulièrement frileux...(mis à part un article du journal "Le Monde" que nous avons publié partiellement dernièrement ) un silence qui ne saurait faire oublier la désespérance de certains de nos collègues face à un monde où l'humanité a de moins en moins de place, quel paradoxe dans un milieu comme celui du monde hospitalier.
Sans autre commentaire.

mardi 11 juillet 2017

Malaise à l’hôpital public : il y a urgence !



Avec toujours plus de responsabilités et moins d’effectifs, les cadres de santé se retrouvent aux prises entre une exigence sur la qualité des soins et des impératifs de rentabilité. Maillon essentiel du système hospitalier, ils pourraient bien y perdre leur équilibre.

Une infirmière de l’hôpital Cochin à Paris s’est suicidée mardi matin 7 mars sur son lieu de travail. La direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), a dit « prendre très au sérieux ce nouvel événement tragique qui renforce sa détermination dans la prévention et la détection des risques psychosociaux et l’amélioration des conditions de travail ».

Le personnel hospitalier a pris de plein fouet la vague de réformes qui submerge les établissements publics depuis le début des années 2000. Tout le monde est à bout. Les cadres de santé se retrouvent tiraillés entre deux impératifs : répondre à l’exigence de qualité des soins et améliorer la performance économique.
Sous fond de rigueur budgétaire, c’est aujourd’hui la course contre la montre dans les services. Avec le passage à la T2A (tarification à l’activité, axe majeur du plan Hôpital 2007), les centres hospitaliers sont désormais facturés selon le volume et la nature des soins qu’ils réalisent, avec une démarcation entre ceux qui sont rentables et les autres. « J’ai choisi de prendre des responsabilités pour promouvoir la qualité des soins. Et je me retrouve écrasée par des logiques financières. L’hôpital doit faire du chiffre. Et les équipes, travailler en conséquence. Il faut sans arrêt auditer leurs pratiques. Les services de soins sont devenus des petites entreprises », assène Nathalie, cadre de santé en région parisienne.

Prise en charge chronométrée

Pour compresser davantage les dépenses de santé et intensifier les entrées des patients, un coup d’accélérateur est donné au « virage ambulatoire ». La règle du jeu : planifier tous les actes de soins sur une même journée pour libérer les patients le soir. Cette modalité de prise en charge chronométrée épuise les équipes paramédicales et l’encadrement.
« Le virage ambulatoire met les cadres sous tension. Pour réduire les temps de séjour, ils sont chargés d’optimiser l’organisation...

samedi 1 juillet 2017

Une grande dame nous a quitté


Simone Veil est décédée hier. La France a perdue une grande dame, une militante féministe, une rebelle qui a aussi été artisan de la paix entre les peuples européens, mais c'est surtout en tant que ministre de la santé, 
du gouvernement de Jacques Chirac, que Simone Veil a marqué l'histoire.

(Archives AFP)

Ainsi le 26 novembre 1974, Simone Veil, ministre de la Santé, s'est opposée aux députés, loin d'être acquis à la cause qu'elle entendait défendre dans son projet de loi légalisant l'avortement en France. 
Elle a donné un discours retentissant, toutefois, trois jours et deux nuits, dans l'hémicycle, (où sur 490 député(e)s il y avait seulement  9 femmes...) ont été nécessaires pour arriver à faire passer cette loi, au petit matin,  le 29 novembre 1974 (1).
C'est grâce aux votes de l'opposition de gauche que la loi Veil sera adoptée. 
D'abord prévue pour être appliquée durant cinq ans, elle a été rendue définitive en 1979.
Elle a fait avancer le droit des femmes à disposer de leur corps, mettant fin ainsi à des drames où la finalité pouvait s'avérer grave. Que de vies de sauvées, que de drames évités depuis (2).

Le Syndicat SUD Santé-Sociaux du Centre hospitalier de Coulommiers adresse à sa famille et à ses proches toutes ses sincères condoléances.




1) La loi a été définitivement adoptée le 20 décembre 1974, 
à l'Assemblée nationale
 
 par 277 voix pour (192 voix contre). Au Sénat 185 sénateurs ont voté pour, et  88 contre...
 
Le 17 janvier 1975, la loi est autorisée pour cinq ans. Elle sera rendue définitive par la loi du 31 décembre 1979.



2) Pour rappel : la loi Veil autorise l'IVG dans un délai de 10 semaines de grossesse, sur simple demande auprès d'un médecin. 
 

jeudi 4 mai 2017

TRAVAIL DE NUIT : PRENDS TES 15 CENTIMES, TAIS TOI ET BOSSE !


L’été dernier, le monde hospitalier a été frappé par plusieurs suicides. 
Bousculé sur la question, le ministère a lancé une contre-offensive de communication par le biais d’une grande campagne, vide d’analyses lucides et de mesures concrètes, sur la « qualité de vie au travail » à l’Hôpital.
Pour continuer à faire illusion, et avec le cynisme habituel qui le caractérise, le ministère déclare à présent s’attaquer dans ce cadre à la pénibilité spécifique du travail de nuit. Mais ce n’est pas pour chercher à en diminuer les effets en modifiant les organisations de travail, ça, c’est évidemment hors de question.
Non, le ministère se contente de tenter d’acheter un répit social en augmentant de 40% l’indemnité de travail de nuit soit... 15 centimes de l’heure !
Mais… pas pour tout le monde non plus ! Dans le décret sur le point d’être signé, seuls sont concernés « Les personnels affectés dans une structure de médecine d’urgence, une unité de soins intensifs, une unité de surveillance continue ou un service de réanimation ». Pour les autres, merci de suer en silence s’il vous plaît !
Notre syndicat dénonce cette manière insultante d’aborder la pénibilité de nos métiers : Elle ne sera jamais traitée et... contre une petite aumône, nous sommes donc invité(e)s à continuer à nous détruire la santé.
Nous revendiquons une approche totalement différente. Pour ne pas perdre nos vies à la gagner et à soigner, nous exigeons l’interdiction de l’alternance Jour/nuit, et du travail en 12h, ainsi que la mise en place d’une nouvelle diminution du temps de travail pour tous, qui soit encore plus importante pour les personnels de nuit.
OSONS DIRE NON !!

vendredi 21 avril 2017

Manifestation devant le Trésor public de Coulommiers

Aujourd'hui, des membres du syndicat SOLIDAIRES Finances Publiques ont manifesté devant le Centre des impôts afin de dénoncer le prélèvement à la source qui devrait être mis en place dès le 1er janvier 2018, un tract de deux pages a été distribué à cette occasion.

Ci-dessous le tract pour information:











mercredi 5 avril 2017

7 avril : dénoncer partout la commercialisation de la santé !


Le 7 avril nous appelons à la deuxième édition de la Journée d’action européenne contre la commercialisation de la santé. En 2016, des actions ont eu lieu en Belgique, France et Espagne ainsi que des activités ailleurs en Europe partagées par les réseaux sociaux.
En 2017, l’objectif est d’avoir des actions significatives dans 7 ou 8 pays européens.
Pour les actions, il nous semble particulièrement important de :

 • mobiliser les professionnels de santé ;
donner confiance dans des victoires possibles, proposer des alternatives ;
être proche des luttes/revendications locales ;
faire un travail d’éducation populaire.
Ci-dessous vous trouverez divers éléments qui permettront de rendre visible la dimension européenne de la « crise » des systèmes de soins.
Nous vous proposons :  un cadre politique général  un site internet des divers mécanismes de commercialisation en Europe :www.health-is-not-for-sale.org  d’autres outils de communication : logos, facebook, twitter, carte des actions
Ensemble, à travers toute l’Europe, nous pouvons construire une large alliance sociale portant notre message : Notre santé n’est pas à vendre ! 

#SantePourTous #health4all





Rassemblement des personnels soignants devant le ministère de la Santé



Réingénierie des métiers d'Aides Soignants,  d'Auxiliaires de Puéricultures ...
Quésaco ?
C'est dans un "Tous ensemble" qu' Aides Soignant(e)s (AS), Auxiliaires de Puéricultures (AP) et Infirmièr(e)s (IDE), se rassembleront devant le ministère de la santé (Soignants et aides soignants nous partageons les mêmes valeurs et les mêmes contraintes).
Si sur la réingénierie (1) de nos métiers AS/AP, c'est de mettre enfin en adéquation notre formation et les glissements de tâches régulièrement constatés, alors banco, mais pas à n'importe quel prix, les salaires, la pénibilité et la formation de nos métiers doivent être enfin reconnus à leur juste valeur.
Pour tous les professionnels des hôpitaux, pas de salaire inférieur à 1.700 euros, pour les AS/AP : 1.900 euros en début de carrière linéaire et sans barrage.
Retraite, catégorie active  pour tous les professionnels des hôpitaux, 55 ans, c'est une mesure de justice sociale.
Une formation à la mesure des besoins de santé de la population sans aucune contrainte économique.
Le 6 avril à 10 heures nous serons devant le Ministère de la Santé !


dimanche 2 avril 2017

Pour que chacun puisse signaler sur le Web un événement sanitaire indésirable.


Pour renforcer la vigilance en matière de sécurité sanitaire et simplifier les démarches de signalement, un site vient d'être mis à la disposition des citoyens et citoyennes afin de signaler rapidement, en ligne, tout événement indésirable en matière de santé.

Prévu par la loi de modernisation de notre système de santé, ce site permet aux professionnels et aux usagers de signaler en quelques clics aux autorités sanitaires toute situation ayant un impact négatif sur la santé.