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jeudi 27 octobre 2016

Le 8 novembre : On sort les CROCS !


La Sécu… C’est l’affaire de toutes et tous !


Au moment où le gouvernement présente au parlement ce Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale qui renforcera l’Hôstérité pour 2017, il faut sortir les crocs.
Le 8 novembre 2016, La Fédération SUD Santé Sociaux appelle à la grève et à une mobilisation d’ampleur pour en finir avec les politiques d’austérité.
La Sécurité Sociale contribue au financement de nos établissements. Son budget, fixé par le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), et détermine les conditions de prises en charge des usagers et les conditions de travail des salarié(e)s et leurs salaires.
Lors de sa présentation, Mme Touraine, Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, en a profité pour annoncer un retour à l’équilibre des comptes, sur le dos des salarié(e)s et des prestations pour les citoyen(ne)s.
Mardi 8 novembre 2016, ce sont tous les salariés des établissements publics, du social et médico-social, des secteurs sanitaires privés, et du secteur lucratif qui doivent se retrouver ensemble dans la rue et dans l’action partout en France !
 Pour nos salaires, nos statuts, nos Conventions Collectives,  nos conditions de travail...


SUD Santé Sociaux demande au Ministère de la santé la prise en compte des revendications suivantes : 
Défense et amélioration des Conventions Collectives du secteur.
Abrogation de la Loi HPST. 
Abrogation de la Loi santé. 
Abandon de la "territorialisation" de l’offre de soins, des GHT et des restructurations. 
Arrêt des fermetures de lits et des suppressions de postes. 
Fin des enveloppes limitatives et abandon du plan ONDAM triennal de 3,5 milliards d’économies sur les hôpitaux.
L’octroi des moyens budgétaires pour permettre aux établissements sanitaires et médico-sociaux, des secteurs public et privé, d’assurer leur mission de service public, d’investir. 
La résorption effective des emplois précaires dans tous les secteurs. 
Ouverture de vraies négociations sur les carrières et les grilles indiciaires pour les agents publics et une revalorisation salariale des salarié-es du privé; avec un SMIC à 1700€ net pour tous et toutes. 
Abrogation des ordres professionnels. 
Un plan ambitieux de formation initiale et continue.
Abandon du projet de la réingénierie des métiers du social. 
Non au hold-up sur les fonds de Formation financés par le salaire différé (150 millions en 2016 et 150 millions en 2017, qui constituent les fonds de réserve de l’ANFH).

mercredi 26 octobre 2016

Contractuel(le)s, SUD Santé met à votre disposition une brochure très complète


Plus d’un million de salarié(e)s précaires dans les Fonctions Publiques ! 
À cela il faudrait ajouter tous les contrats aidés type CUI-CAE, Emplois d’Avenir...

Ce chiffre confirme que l’Etat Patron est l’un des plus grands pourvoyeurs et fabricant de précarité. 

Près d’un salarié sur cinq est contractuel dans la Fonction Publique Hospitalière!

185.000 agents en CDD ou en CDI hors contrats aidés. 

On est loin de l’image de la Fonction Publique synonyme de sécurité de l’emploi.


Au sommaire


- Petit historique de la précarité.
- Le contractuel de Droit public : CDI.
- Les CDD : Le recrutement, Temps de travail.
- Les congés.
- Discipline.
- Fin de contrat, licenciement, démission.
- Indemnités.
- Les contractuels de droit privé : Emploi d’avenir.
- CUI/CAE.
- Contrat d’apprentissage.
- Commentaires SUD.
- Qui sommes nous ?

Brochure à télécharger

jeudi 20 octobre 2016

Le 8 novembre les hospitaliers seront en grève


Une nouvelle ponction de près de 4 milliards d’euros au détriment du dispositif de soins public et des salarié(e)s qui y travaillent. C’est ce que prévoit le projet de loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2017.

D’ores et déjà les fédérations SUD Santé Sociaux, CGT Santé et Social et FO Services publics et de santé appellent à la mobilisation et annoncent un jour de grève nationale le 8 novembre.
S’opposer à la saignée budgétaire annoncée est une nécessité pour défendre dans un même élan le droit à l’accès aux soins pour toutes et tous et les droits des salariés.
Pour la première fois depuis 1969 l’espérance de vie de la population française a reculé de 0,3 an pour un homme et 0,4 an pour les femmes en 2015.
En 2015 il y a eu 41.000 morts de plus qu’en 2014 en France. Rien ne justifie une baisse des moyens pour la santé alors qu’il faut répondre à une dégradation significative de l’état sanitaire de la population.
Les salariés des hôpitaux subissent une double peine car outre cette baisse de l’espérance de vie, ils vivent de plus en plus durement des mesures d’économie en tant que salariés.
Coupes budgétaires : un seul objet inciter les établissements à concentrer, restructurer, précariser, supprimer des emplois, attaquer les RTT.
La mise en place des groupements hospitaliers de territoire (GHT) est l’outil principal de cette destruction de nos droits sociaux.
L’austérité c’est déjà pour nous le blocage des salaires, la suppression des réductions d’échelon, l’allongement très important de la durée de carrière, les conditions de travail dégradées, une pression psychique de plus en plus forte.
Pour le droit à la santé de toute la population.
Pour les droits de tous les salarié(e)s.
Il est urgent d’agir !

(Un préavis de grève intersyndical des fédérations  CGT, FO et SUD Santé Sociaux a été déposé au plan national.)

mercredi 12 octobre 2016

Livrets : Parcours, Professionnels, Carrières et Rémunérations (PPCR)

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Les nouveautés en matière de carrière pour les agents de catégorie A, B et C sont détaillés dans nos 3 livrets.
Nous vous donnons l’information objectivement mais aussi avec nos analyses qui, tout bien pesé, ont amené l’Union syndicale Solidaires dont est membre SUD Santé Sociaux, à ne pas cautionner les propositions du Gouvernement. Nous vous laissons seuls juges.         


Les premiers décrets publiés le 19 mai 2016 :
-  Décret n° 2016-639 du 19 mai 2016 modifiant les décrets relatifs à l’organisation des carrières de certains corps paramédicaux de la catégorie A de la fonction publique hospitalière.

- Décret n° 2016-634 du 19 mai 2016 modifiant le décret n° 2007-839 du 11 mai 2007 portant statut particulier du corps des cadres socio-éducatifs de la fonction publique hospitalière.

- Décret n° 2016-642 du 19 mai 2016 relatif au classement indiciaire du corps des cadres socio-éducatifs de la fonction publique hospitalière.

- Décret n° 2016-647 du 19 mai 2016 relatif au classement indiciaire applicable aux
corps paramédicaux de la catégorie A de la fonction publique hospitalière.

- Arrêté du 19 mai 2016 relatif à l’échelonnement indiciaire applicable aux cadres socio-éducatifs de la fonction publique hospitalière.

Arrêté du 19 mai 2016 relatif à l’échelonnement indiciaire applicable aux corps paramédicaux de la catégorie A de la fonction publique hospitalière.


Demander ce livret directement auprès de notre syndicat (1)

Demander ce livret directement auprès de notre syndicat (1)


Demander ce livret directement auprès de notre syndicat (1)


1) Soit en nous envoyant un courriel à l'une des adresses de messagerie électronique ci-dessous, soit en nous téléphonant directement ou encore en prenant contact avec l'un de nos représentants syndicaux.

Messageries électroniques : syndicat-sas@ch-coulommiers.fr ou sud.sante.coulommiers@gmail.com
Téléphone : 01 64 65 36 79 ou 07 82 53 00 26

vendredi 7 octobre 2016

Les violences contre les personnels sont en augmentation et nous demandons des solutions drastiques au Centre hospitalier de Coulommiers


L’Observatoire national des violences en santé (ONVS) a publié un rapport sur les violences en milieu hospitalier déclarées en 2014. Il est souligné une augmentation des violences graves à l’encontre du  personnel hospitalier, et l'hôpital de Coulommiers n'est pas du reste...
Dans ce rapport il est dénoncé 14.502 signalements d’atteintes aux personnes et aux biens, émanant de 337 établissements sanitaires et médico-sociaux. Ces signalements sont parvenus en 2014 à l’Observatoire national des violences en santé (ONVS), et ont été publiés que dernièrement, nous n'avons donc pas encore de données significatives pour l'année 2015.
Le rapport (de 110 pages) publié par l'ONVS révèle que le nombre des déclarations de violences est en hausse bien que le nombre des établissements participant au dispositif soit en légère baisse : en 2013, 353 établissements avaient signalé 12.432 situations de violence. On constate une augmentation de plus de 2.000 cas de violences ce qui est quand même très préoccupant, d'autant qu'une déclaration sur trois émane d’un établissement de la région Ile-de-France !...
Les soignant(e)s sont en première ligne
En 2014, 18.143 personnes ont été victimes d’atteintes aux personnes et aux biens, ce qui représente 50 agressions quotidiennes et une victime toutes les 30 minutes ! 
En effet,  le personnel est majoritairement touché par les violences : il représente 85% des victimes d’atteintes aux personnes, parmi lesquels 46 % d’infirmières et 9 % de médecins.
Viennent ensuite les patients, mais en proportion beaucoup plus réduite (9%). Le personnel de sécurité représente  3% des cas...
Sur l’ensemble du territoire, la psychiatrie (21 %), les urgences (15 %), la médecine (9 %) et la gériatrie (9 %) sont les services hospitaliers qui sont les plus sujets aux violences.
Les patients et visiteurs, auteurs des violences dans 9 cas sur 10
L’ONVS a comptabilisé 11.835 auteurs de violences aux personnes. Dans 9 cas sur 10, les auteurs des violences étaient des patients (8.205) ou des visiteurs et accompagnants (2.372).
Ce n'est pas rien, et le pire est que ces actes sont en augmentation SUD Santé du Centre hospitalier de Coulommiers s'interroge en toute légitimité car plus le temps passe et plus les problèmes d'insécurité augmentent pour les personnels, c'est une triste évidence, et les agents de Coulommiers connaissent aussi ces violences, et leurs effets sur leur santé et les conséquences dans leur travail.

Violences graves en augmentation !

Les violences physiques sont les plus fréquentes et elles sont à la hausse : elles représentent 48% de l’ensemble des agressions, soit 5.119 signalements (+3 % par rapport à 2013). Viennent ensuite les injures et insultes (32% soit 3452 signalements) puis les menaces d’atteinte à l’intégrité physique (18% soit 1,888 signalements).
Les faits les plus graves, les violences avec arme pouvant aller jusqu’au crime, sont aussi à la hausse, et passent de 1 à 2 %. Dix viols, cinq séquestrations et une prise d’otage ont été notifiées en 2014. On constate l’usage d’armes à feu (un cas), d’armes blanches (12 cas) et de bombes lacrymogènes (un cas).
Dans les autres cas, du matériel hospitalier a été utilisé pour l’agression : un pied à perfusion, un plateau-repas, une massue en bois, des ciseaux, une chaise et un pistolet à bille sont évoqués dans les notifications.
C'est gravissime, et nous souhaitons vivement que des mesures efficaces soient prises, au niveau du Ministère, afin que le personnel ne soit plus exposé par ces diverses formes de violences. 
Les conditions de travail étant actuellement de plus en plus difficiles, il est probable aussi que l'exaspération des patients, et de leur entoiurage,  dans certains cas soit un facteur, car aujourd'hui ce qui compte c'est faire plus avec moins de moyens, du grand n'importe quoi qui ne fait que créer des complications à tous les niveaux.
Pour SUD Santé du Centre hospitalier de Coulommiers il est temps de changer la politique de Santé menée actuellement qui déshumanise de plus en plus le monde hospitalier, créant ainsi de multiples formes de violences, le personnel hospitalier est de plus sous pression ce qui ne peut pas être de nature à créer un environnement paisible c'est aussi une évidence,  ne l'oublions pas : les violences sont souvent générées dans un cadre propice à ces dernières...
En parler c'est une chose, l'écrire les dénoncer tout autant, il faut s'attaquer aux causes de ces violences et non à leurs effets, et là notre syndicat dénonce le climat actuel qui dans le cadre de réorganisations insidieuses en profite pour réduire les effectifs et par là même à générer des conditions de travail difficilement acceptables.
Tout suit, et souvent les personnels doivent supporter les carences de la politique de santé actuelle qui ne privilégie que la rentabilité mettant en second plan l'humain...qu'il soit celui qui à pour mission de soigner, que celui qui doit être soigné...

Il faut que ceci cesse, les problèmes liés à la violence deviennent de plus en plus graves. 
Devons nous tout tolérer ? La question est posée, et, bien évidemment pour nous pas question de supporter les violences gratuites des patients, de leurs proches... 
L'administration est tenue de défendre  les personnels, alors nous attendons un peu plus de considération et surtout des actes et des mesures visant à mettre fin à ces violences qui démontrent un malaise grandissant dans le monde hospitalier.
Les personnels du Centre hospitalier de Coulommiers sont hélas aussi les victimes d'actes de violences et même de menaces de mort, c'est l'impensable qui aujourd'hui se produit et il grandement temps que la Direction générale du GHEF prenne le taureau par les cornes.
Notre syndicat veillera à ce que des mesures à la hauteur des menaces soient prises afin que la sécurité des personnels ne soit pas un vain mot et que les agents hospitaliers puissent exécuter leurs missions sans  subir d'éventuelles violences qui sont inacceptables.