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jeudi 23 avril 2015

La Maison médicale pluridisciplinaire universitaire (MMPU) est ouverte depuis le 20 avril au Centre hospitalier de Fontainebleau.

Inaugurée le 8 avril la Maison médicale pluridisciplinaire universitaire est maintenant au service du public.


Mené en concertation avec l'université Paris-Est Créteil (UPEC) via la Faculté de médecine du Centre hospitalier Henri-Mondor de Créteil de l'Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), de l’Agence Régionale de Santé d’ Ile-de-France, du Conseil Général de Seine-et-Marne, de la ville et bien évidemment du Centre hospitalier de Fontainebleau, ce projet a nécessité un budget de 500 000 euros qui devrait être amorti sur 15 ans, en contrepartie des travaux réalisés, l’hôpital percevra un loyer, il a également obtenu l’engagement de recrutement de professionnels en secteur 1.
Ce projet a été présenté aux différentes instances de l’hôpital de Fontainebleau : CTE, CME et récemment au Conseil de Surveillance. Cette Maison médicale pluridisciplinaire universitaire est située au sein même du Centre hospitalier de Fontainebleau, dans des locaux précédemment destinés aux logements de fonctions.
Complémentaire aux urgences, elle regroupe 5 médecins généralistes, 2 diététiciens, 1 sage-femme, 7 infirmiers, 1 psychologue et 1 orthophoniste.
Suivant l’exemple de la  première Maison médicale pluridisciplinaire universitaire ouverte en France, au Centre hospitalier  de Coulommiers (1) (qui est ouverte depuis septembre 2012).
La MMPU de Fontainebleau permettra à chaque médecin d'être maître de stage et de recevoir ainsi des étudiants tout au long de l'année, à noter que 3 internes viendront dans les prochains mois.

L'objectif, à court terme, de Frédéric Valletoux, (Maire de Fontainebleau et Président de la Fédération Hospitalière de France) est de proposer, aux Bellifontains,  en matière de soins de premier recours des moyens (couvrant le plus large spectre possible).



La Maison médicale pluridisciplinaire universitaire de Fontainebleau participera aussi à la recherche médicale. Une belle initiative qui pourra intéresser les jeunes diplômés afin qu'ils s'installent durablement dans la région, c’est là aussi un bon moyen pour lutter contre la désertification médicale.


 1) La MMPU de Coulommiers se trouve dans les locaux de l'Hôpital Abel-Leblanc,  pour rappel le Syndicat Autonome Santé (SSRC-SAS) a été le seul syndicat à s'opposer à la vente de cet établissement qui devait être vendu dans le cadre d'un projet immobilier en centre ville,  en 2009, notre lutte pour conserver cet établissement qui fait partie incontestablement du patrimoine de la ville a porté ses fruits, mais il ne pouvait pas en être autrement car nous aurions été bien plus loin, notamment en faisant valoir l'existence de la Fondation Abel-Leblanc. et bien d'autres points. Nous aurons l'occasion de revenir sur ce sujet.

jeudi 9 avril 2015

Harcèlement moral : il faut un dossier en béton !

Un salarié qui porte des accusations mensongères de harcèlement moral de nature à nuire à son prétendu auteur peut être licencié pour faute grave. C’est ce que précise la Cour de cassation dans une récente décision.



Dans cette affaire, une salariée avait été licenciée pour faute grave suite à des accusations mensongères de harcèlement moral à l’encontre de son supérieur hiérarchique.



Les juges ont estimé que le harcèlement allégué n’était pas constitué, la salariée ayant dénoncé à l’encontre de son supérieur hiérarchique de multiples faits inexistants de harcèlement moral ne reposant pour la plupart sur aucun élément. Ils ont considéré qu’il ne s’agissait pas d’accusations ayant pu être portées par simple légèreté mais d’accusations graves ou même calomnieuses et objectivement de nature à nuire à leur prétendu auteur ainsi qu’à l’employeur. De ce fait, le licenciement pour faute grave a été validé.



Selon la jurisprudence, un salarié qui dénonce des faits de harcèlement moral ne peut être licencié pour ce motif, sauf mauvaise foi de sa part.

Dans le cas présent, un salarié de mauvaise foi a invoqué un harcèlement moral qui n’était pas réel, là, le salarié s’expose à être licencié pour faute grave et, le cas échéant, encourir une sanction pénale pour dénonciation calomnieuse.



Le Syndicat Autonome Santé du Centre hospitalier de Coulommiers rappelle que les procédures engagées pour harcèlement moral demandent des dossiers avec des éléments probants et dans la mesure du possible des témoignagnes contre les harceleurs. L’aide d’un syndicat apparaît pour l’agent qui se trouve en situation de « victime présumée » nécessaire afin d’éviter le rejet pur et simple de la plainte avec quelquefois des conséquences préjudiciables pouvant  (pour rappel) si elle peut être invoquée une certaine mauvaise foi...et des sanctions en retour...

N’hésitez pas à nous contacter car ce sont des plaintes qui demandent  la constitution de dossiers qui doivent être réalisés de façon à être difficilement contestés.