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dimanche 12 octobre 2014

Renforcement du contrôle des arrêts de maladie

Un décret publié au Journal officiel du dimanche 5 octobre 2014 précise notamment la sanction à laquelle s’exposent les fonctionnaires en cas d’envoi de l’avis d’interruption de travail dans un délai supérieur à 48 heures, ce décret concernant les trois fonctions publiques (État, Territoriale et Hospitalière).

Si, dans les 24 mois qui suivent l’établissement d’un premier arrêt de travail envoyé hors délai, un nouvel envoi tardif est constaté, le montant de la rémunération est réduit de moitié pour la période comprise entre la date d’établissement de l’avis d’interruption de travail et la date d’envoi.

À noter : cette réduction de rémunération ne s’applique pas si le fonctionnaire justifie d’une hospitalisation ou de l’impossibilité d’envoyer cet avis en temps utile (dans un délai de 8 jours suivant l’établissement de l’avis d’interruption de travail).


vendredi 10 octobre 2014

L'Hôpital de Coulommiers sous tutelle ?...


Notre établissement avait  un excédent de 38.000 euros en 2012, puis il a affiché un déficit de 589.000 euros en 2013…la situation ne s’est pas améliorée ensuite et pour la fin 2014 le déficit devrait être  de 1,7 Million d’euros.

Sachant que le budget du Centre hospitalier est d’environ 60 Millions d’euros il n'y a  pas de panique à avoir.L’établissement dès qu’il aura retrouvé les effectifs médicaux nécessaires pour mener à bien ses missions, il remontera très vite, mais encore faut-il lui donner de réels moyens, encore faut-il que les médecins de ville jouent le jeu tout autant...
Mais il faut aussi reconnaître que l’attitude de Madame Martine Ladoucette (Directrice commune)  vis à vis des médecins hospitaliers de notre établissement n’a pas été très acceptable de leur part, les orientations de cette directrice peu commune privilégiait l’ambulatoire, les soins à domicile, ce qui sous entend bien évidemment des pertes de lits et un manque à gagner certain pour le Centre hospitalier…et, il faut bien se rendre à l'évidence la population de Coulommiers n'est pas celle de Marne-la-Vallée elle se trouve dans une zone rurale.



C’est du jamais vu pour notre hôpital !

Les démissions de deux médecins-chefs ont été une perte pour notre  établissement, une perte non seulement d’hommes voués de manière exemplaire au service public hospitalier mais encore une perte financière pour le CHC qui a été dans l’obligation de fermer des lits faute de médecins…

Aujourd’hui la direction commune avec les Centres hospitaliers de Meaux, de Jouarre, et, de Marne-la-Vallée (à Jossigny) n’apparaît pas réellement,  de manière évidente, profitable à notre hôpital, et par extension à notre région pour son offre de soins car  sous le couvert du Groupement Hospitalier de l'Est-Francilien (GHEF) l’hôpital de Jossigny (1) semble être le plus privilégié, pourtant cet établissement est loin d’être exemplaire notamment financièrement, accusant un déficit important dès le départ, de plus ses orientations ne sont pas cohérentes avec  l’esprit que nous avons du service public hospitalier (Radiothérapie 100 % privatisée, imagerie médicale aussi etc etc ce qui fait que bien des patients deviennent des clients qui passent  dans un réseau d’hospitalisation privée…et ceci entraîne un manque à gagner qui est loin d’être à sous estimer…).

Quant à la possible mise sous tutelle par l’ARS du Centre hospitalier de Coulommiers c’est purement du n’importe quoi !

Voir l’article de « La Vie Hospitalière » du 7 octobre sur ce sujet.



1) Sans aucune concertation avec les personnels de nouvelles organisations de travail ont été mises en place, sans même prendre en considération les nouvelles contraintes architecturales. Il y a beaucoup à écrire sur cet établissement et son déficit est quant à lui beaucoup plus important que celui de Coulommiers.