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mercredi 26 juin 2019

Lucienne VANCLOOSTER... 6 mois déjà...

Ce 26  juin, six mois sont passés, depuis le décès de Lucienne VANCLOOSTER Secrétaire générale de l' organisation syndicale SSRC-SAS. Le temps passe et un grand vide existe aujourd'hui, plus rien ne sera comme avant...

Lucienne à Paris le 17 mars 2017

Ayons une pensée pour cette militante exemplaire à plus d'un titre et qui ne comptait pas ses heures pour défendre les agents, les informer, et qui avait courageusement remis sur pieds les sections syndicales moribondes de Jossigny et Meaux (et pour cause...) et ceci sans aucune aide réelle dans la pratique. 
Paix en ton âme Lucienne.

mercredi 19 juin 2019

Une militante SUD rail licenciée par la SNCF : «C'est clairement notre syndicat qui est visé»


L'inspection du travail a donné son accord ce mercredi dans le cadre de la procédure de licenciement qui vise Linda Zerhdy, une militante SUD rail.
Ils dénoncent une «répression d’après grève sans précédent». Après la procédure de licenciement engagée début 2019 auprès d’un cheminot SUD rail, Eric Meyer, c’est une autre militante et déléguée syndicale, Linda Zerhdy, qui est visée. L’inspection du travail a autorisé ce mercredi son licenciement pour avoir, selon le syndicat, «mis en danger ses collègues et les usagers dans la gestion d’un sac abandonné». «Je ne suis pas surprise, je suis déléguée du personnel, j’ai plusieurs mandats, ça fait douze ans que je suis à la SNCF. On le voit clairement, ils s’attaquent aux syndicalistes. On veut nous faire croire que ce sont des cas isolés, mais c’est la politique de la direction qui est comme ça», s’est indignée Linda Zerhdy, la militante visée.
Pour ses collègues cheminots, le motif n’est en effet qu’une excuse pour licencier les membres les plus actifs de l’organisation, après la longue grève du printemps 2018. «Ça va dans la succession des attaques contre les militants de la grève. Il y a une volonté de réprimer de la SNCF pour faire passer les réorganisations», a réagi Anasse Kazib, délégué SUD rail à la Gare du Nord. «Nous rejetons toute accusation de discrimination syndicale», répond de son côté la direction de la SNCF, qui assure que «le licenciement s’est fait dans le respect des règles internes et du droit du travail».
«A la SNCF, la direction veut diminuer fortement les effectifs et utilise tout ce qui peut faciliter les départs. […] Elle frappe fort pour mettre les salariés au pas. Ce qui prouve qu’aucun cheminot n’est à l’abri», estimait déjà le syndicat en février à l’annonce des procédures de licenciement. «On la vire seulement parce qu’elle tient tête à ses chefs, le reste, c’est qu’un prétexte», regrette un autre militant. Linda Zerhdy, de son côté, regrette que la SNCF n’ait pas tenu compte de son cas : «Je suis une mère seule depuis cinq ans, j’ai une situation très précaire.»
«Jusqu’au bout»
Dans ce climat, beaucoup réfléchissent aujourd’hui à la réponse à donner à la direction. «On va essayer de frapper fort», promet un militant, ancien de la grève du printemps. «On réfléchit d’ici la fin de l’année à s’inscrire dans une action forte», plaide Anasse Kazib. D’autres, envisagent la reprise d’une grève illimitée des militants du syndicat. «Pour nous, c’est clairement notre syndicat qui est visé. On dit aujourd’hui aux cheminots : ne vous syndiquez pas chez eux ou vous finirez à la porte. Peut-être que nos collègues comprendront avec ces cas précis que nous sommes tous visés désormais», analyse un autre délégué syndical SUD rail parisien. En 2018, déjà, un autre délégué du syndicat, Yannick Dubois, avait été licencié par la SNCF. «Il n’est pas possible que SUD rail soit visé par la SNCF. Ceux qui n’ont pas beaucoup d’expérience dans la boîte ne vont plus vouloir se syndiquer chez nous, c’est ça qu’ils veulent», regrette Anasse Kazib.
Linda Zerhdy, a promis qu’elle irait «jusqu’au bout» pour défendre son cas : «Je ne sais même pas ce qu’on me reproche vraiment, mon travail parle pour moi, mes proches parlent pour moi. J’ai eu un mari violent, j’ai eu le courage de le quitter, je ne laisserai pas la direction me malmener.»

 Source:   liberation.fr




"Santé Solidaires de la Région de Coulommiers" donne ses impressions concernant la solidarité syndicale qui se trouve inexistante dans bien des cas
Les directions ne s'attaqueraient pas facilement aux délégués syndicaux (comme c'est le cas en ce moment) si l'ensemble des syndicats étaient effectivement solidaires entre eux, mais c'est loin d'être le cas et c'est même du chacun pour soi dans bien des cas !
Une sorte d'individualisme a pris le dessus sur la solidarité syndicale qui était la force, l'essence même du syndicalisme.
Le pire c'est qu'au sein même des organisations syndicales il y a des pressions internes qui pèsent non seulement sur les militants mais encore qui portent atteintes aux sections par des orientations, voire pressions, qui visent surtout à assurer un certain contrôle plus ou moins despotique car fondé sur la crainte, le déséquilibre d'organisation locale par des ingérences inadmissibles, la création d'un climat délétère tout autant, orientations et manoeuvres injustifiées et lourdes de conséquences (de là le suicide de notre secrétaire Lucienne VANCLOOSTER qui ne pouvait plus accepter les conséquences moralement parlant des actions insidieuses qu'elle devait supporter).
Il y a un grand malaise au sein même de SUD Santé, particulièrement en Seine-et-Marne, où depuis 2017 lorsque François TARTIVOT (ancien secrétaire départemental) est parti à la retraite, des orientations qui nous ont alerté ont été engagées, de là la secrétaire de la section de Melun a été "démissionnée" pour le prétexte qu'elle n'assurait pas sa mission probablement ?... Attachons-nous à ce qui s'est passé (fin 2016 c'est le secrétaire SUD de Jossigny qui s'en va, pour commencer), à Provins préalablement la secrétaire avait été changée pour une raison que l'on ignore toujours, puis après Melun, il y a eu des problèmes ensuite entre SUD Nord 77 (de Fontainebleau) de là la secrétaire de la section de Fontainebleau a donnée sa démission du bureau du département, et n'a pas accepté d'être sur la liste départementale pour les élections du 6 décembre 2018, ainsi que la trésorière départementale qui étant de Fontainebleau a fait de même...
Que de situations contraires à la bonne marche de SUD Santé en Seine-et-Marne. Est venu ensuite le tour de notre organisation syndicale de se voir menacée dans son existence même par une ingérence et des pressions morales graves, Lucienne n'a pas accepté les manoeuvres engagées elle a préféré faire le choix de mettre un terme à sa vie.
C'est là un exemple qui est bien triste et qui ne peut en aucun cas assurer un dynamisme aux sections syndicales bien au contraire, il ne reste que ruines pour Coulommiers, Jossigny, Jouarre (1) et Meaux !
Et personne ne reprendra la relève, Lucienne faisait un travail exemplaire, c'était un pilier, une militante exemplaire, elle avait relevées les sections de Jossigny et Meaux, elle se déplaçait régulièrement entre les trois établissements... seule bien souvent. 
Ce n'est pas le "département" qui l'a aidé, loin de là, depuis 2017 Jossigny (puis Meaux) avait sa trésorerie de bloquée par ce susdit "département" - de quel droit ? - et pour 2016 et 2017 nous avons toujours aucun remboursement de notre part locale des cotisations versées à SUD 77 ?...(sauf pour 2018 ou nous avons pris la décision de retrancher la part qui nous revient).
Lucienne a eu aussi aucun remboursement de ses frais de déplacement entre les établissements, elle a tout avancé de sa poche ! Nous sommes aussi toujours en l'attente du remboursement des frais engagés pour la participation aux instances départementales, c'est purement honteux ! Et, pire que le pire des patrons !
Toutefois le "département" a récupéré les fonds de la section de Jossigny (plus de 4.000 euros) et ceux de Meaux (près de 400 euros)... dont nous avions versés 20 euros sur cedit compte...
Est-ce là normal comme fonctionnement d'une organisation syndicale qui se veut représenter les autres organisations locales ?... La question est posée.
Le résultat pour SUD GHEF (que Lucienne avait créé) c'est la morbidité programmée de SUD Jossigny, la fin de SUD Meaux, la fin possible aussi de SUD Coulommiers (2), quant à Jouarre la section est devenue inopérante, et n'a pas participé aux dernières élections notamment, bien avant l'ingérence de SUD 77 sur SUD Coulommiers...
C'est sans aucun commentaire de plus.

1) Concernant SUD Jouarre son secrétaire (technicien supérieur en informatique) s'est vu menacé dans son poste, nous l'avions aidé dans un premier temps et avons transféré le dossier à SUD 77... mais rien a été fait de positif pour le défendre de leur côté ! 
Le résultat : il n'a pas été reconduit dans son contrat. De là la personne qui a repris le secrétariat a progressivement mis un terme aux activités syndicales sur Jouarre et les membres ne se sont plus reconnus au sein de SUD.
Nous avons ensuite demandé au département qu'il intervienne pour relancer SUD Jouarre pour les élections notamment, mais rien a été fait, rien, ainsi SUD Jouarre n'a pas présenté de listes et nous avons perdu beaucoup de voix dans les résultats finaux. C'est à se demander si ce manque d'aide n'a pas été calculé pour nous mettre en difficultés.

2) Pour "SUD Coulommiers" (qui est en fait un syndicat déclaré aux registres communaux depuis des années) son existence n'est pas remise en cause administrativement parlant,  notre trésorerie est indépendante (malgré l'ingérence despotique de SUD 77 sur notre comptabilité) et nous sommes toujours actifs, notre force est que nous avons préservé juridiquement notre autonomie de fonctionnement. Travaillant principalement sur la diffusion d'informations sur le monde de la santé en général via notamment un blog d'information qui a en moyenne 300 pages vues par jour (785 pages vues hier pour se donner une idée).