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jeudi 12 décembre 2019

Deux livres de Michel Étiévent qui doivent mériter toute votre attention en cette période où « les casseurs sont les maîtres »


Le problème actuel est que ceux qui sont les « représentants du peuple » ne  sont que de véritables casseurs de nos droits et de nos acquis depuis maintenant bien des années ! 

Leurs orientations font que notre société part à la dérive, qui peut penser réellement que l’on progresse ?...  
L’aggravation des conditions de vie est évidente, et l’avenir… de quoi sera t’il fait demain, si nous n’y prenons pas garde, dès à présent ?
Les actions menées par ces « maîtres casseurs » ne profitent qu’à des intérêts privés, on voit combien les services publics (ce qu’il en reste)  vont progressivement et de manière insidieuse vers un point de non retour... si nous ne réagissons pas avec un rapport de force à la hauteur des coups portés…(l’Hôpital public en est un lamentable exemple)
C'est toutefois grave, très grave, pour le devenir de notre société où nos enfants, nos petits enfants… risquent de ne plus bénéficier des avantages sociaux que nous connaissons encore aujourd’hui…les spectres des assureurs privés sont bien omniprésents…
Ces avantages sociaux ne sauraient être altérés plus encore car il faut se rappeler que c’est au sortir de la guerre à un moment où notre pays était financièrement très fragilisé que fut créé la Sécurité Sociale et la retraite pour tous, par Ambroise Croizat.
Ceci démontre que tout est possible socialement parlant dans une société digne de ce nom.




Michel Étiévent, historien, universitaire de Grenoble (qui a collaboré au film « Les jours heureux » de Gilles Perret) nous permet de découvrir, dans son livre  « Marcel Paul, Ambroise Croizat. Chemins croisés d’innovation sociale » les parcours de ces deux hommes, qui sans des personnes comme Michel Étiévent, tomberaient bien vite dans l’oubli.
Marcel Paul fut le père des secours d'urgence et des crèches, il fut aussi le fondateur d'EDF-GDF et du statut des électriciens et gaziers. 
Quant à Ambroise Croizat, Dès l’annonce du programme du Conseil National de la Résistance, il définit les grands axes de la future sécurité sociale sur lesquels il travaillera avec les syndicats, les associations familiales et les services du ministère de la Santé.
Un révolution sociale est en marche : sécurité sociale, allocations familiales, congés maternité, comités d’entreprises, statut des mineurs, de la fonction publique, du bâtiment. Une révolution en termes de droit à la santé, de droit au travail, solidarité, universalité, démocratie. Une des plus belles conquêtes dans une France ruinée par la guerre. Malgré les opposants dont les assurances privées… (comme par hasard…).
Marcel Paul et Ambroise Croizat, Ce sont tous deux de nobles modèles d'humanité et d'actions politiques au service du peuple. 



«Marcel Paul, Ambroise Croizat. Chemins croisés d’innovation sociale» et tout autant «La sécurité sociale» sont deux livres à lire absolument, ce sont des pages de notre histoire sociale.

lundi 9 décembre 2019

Pensions, retraites, mauvaises rétributions... où allons-nous ?

(Nous publions, ci-dessous, pour information le post diffusé ce jour sur notre blog d'informations générales )

Pour "La Vie Hospitalière" il est grand temps que le gouvernement arrête de réformer les retraites, la misère s'installe de plus en plus dans notre pays, par contre pour les profits il y a beaucoup à écrire tant nous sommes dans une société où les inégalités sociales sont de plus en plus criantes! 

Les plus pauvres s'appauvrissent de plus en plus quant aux riches ils sont de plus en plus au zenith...

Nous arrivons à un point de rupture.
Les hospitaliers compte tenu des paroles d'Emanuel Macron, en novembre, et des décisions prises,  devraient dans trois ans avoir une température beaucoup plus basse...
Mais, le traitement ne semble pas adapté globalement ni aux maux de l'hôpital, et ni aux souffrances de ses personnels, de toute évidence.
Personnels médicaux et paramédicaux ne cessent, pourtant, d'alerter des conditions inadmissibles dans lesquelles ils travaillent. L'humain est aujourd'hui passé en second plan, pire le gouvernement prend les hospitaliers pour des ânes. Des carottes sont tendues, pensant qu'ensuite toute ira pour le mieux, mais depuis des années on ne peut pas faire pire ! Il faut supprimer notamment la T2A, là c'est le silence le plus total...
Les réponses du gouvernement ne sont pas à la hauteur des réels besoins des hôpitaux et des personnels. Le plan d'urgence annoncé au soir de la manifestation du 14 novembre qui avait réuni l'ensemble des hospitaliers, des syndicats, associations, collectifs... est insuffisant, très insuffisant !
Pour rappel ne serait-ce que pour les salaires,  les personnels demandent 300 euros d'augmentation, mais le gouvernement continue de faire la sourde oreille...
Alors, porter atteinte de nouveau au pouvoir d'achat, dans le cadre d'une nouvelle réforme des retraites (encore une !... à quand la suivante ?...)  là c'est vraiment se moquer des personnels médicaux et paramédicaux, et bien évidemment de tous les citoyens et citoyennes.
Dans les hôpitaux les salaires ne sont pas à la hauteur, les retraites et/ou pensions en subiront les conséquences et là c'est impensable pour la plus grande majorité des hospitaliers.
Ce qui est assez remarquable en ce moment c'est que le silence est profond au niveau des médias concernant les luttes de chaque jour dans les hôpitaux... on a l'impression même qu'il n'y a plus de blouses blanches dans les manifestations et bientôt pourquoi pas plus de gilets jaunes en vue ?


Dans quelle société vivrons-nous ? 

Il y en a assez de supporter toutes les mesures antisociales qui font que la misère est grandissante, même pour ceux qui travaillent, qui n'ont même pas les moyens d'avoir un toit, et qui vivent... qui tentent de survivre plus exactement.


Alors porter atteinte aux retraites une nouvelle fois c'est une situation inacceptable dont les conséquences pourront être très graves dans un avenir assez proche.

Trop, c'est effectivement trop !



Lire aussi sur le blog "La Vie Hospitalière" : Retraites des fonctionnaires ça va saigner

lundi 28 octobre 2019

Fonctionnaires et contractuels : votre rémunération a peu augmenté ces dernières années ?


Savez-vous qu'en tant qu'agents de la fonction publique de l'État et des fonctions publiques territoriale et hospitalière, vous pouvez bénéficier, sous certaines conditions, d'une indemnité appelée « garantie individuelle du pouvoir d'achat » (Gipa) afin de compenser une perte de pouvoir d'achat ?
Pour bénéficier de cette garantie, l’évolution du traitement brut doit être inférieure à celle de l’indice des prix à la consommation sur une période de référence de quatre ans fixée du 31 décembre 2014 au 31 décembre 2018.
Un arrêté publié au Journal officiel du 10 octobre 2019 précise certains éléments à prendre en compte pour le calcul de la Gipa sur cette période de référence : taux de l’inflation (+ 2,85 %) et valeur moyenne du point en 2014 (55,5635 euros) et en 2018 (56,2323 euros).
Comment calculer votre GIPA (montant brut) ?
https://www.fonction-publique.gouv.fr/indemnite-de-garantie-individuelle-pouvoir-dachat
Ce calculateur vous permet de savoir si vous avez le droit à la GIPA en 2019 et d'en calculer le montant.
Vous devez saisir votre indice majoré au 31/12/2014 et au 31/12/2018 (il figure sur votre bulletin de salaire) et sélectionner votre temps de travail.

Vous pouvez nous contacter via notre messagerie électronique si vous voulez le calculateur GIPA au format xls seulement :

vendredi 25 octobre 2019

Conseil Commun de la Fonction publique (CCFP) du 17 octobre 2019


 L'ordre du jour de cette première séance plénière du CCFP ouvre la période de mise en œuvre de la loi de transformation de la Fonction publique avec l'examen de 5 projets de décret.
En introduction, une déclaration conjointe de 8 des 9 organisations syndicales présentes confirme leur attachement au principe de carrière en opposition à la précarisation des emplois. 
Elles demandent toujours une nouvelle vague de titularisation type « loi Sauvadet ». Elles y rappellent également leur attachement à l'égalité de traitement de l'ensemble des agents pour tous les éléments de leur carrière, égalité qui ne peut être garantie que par le maintien de toutes les compétences des Commissions Administratives Paritaires – CAP.
Les projets de textes examinés :
- Projet de décret relatif aux lignes directrices de gestion, aux politiques de mobilité et à l'évolution des attributions des commissions administratives paritaires.
L'objectif principal de ce projet est de définir dans les trois versants de la Fonction publique, les lignes directrices de gestion (LDG) qui servent à déterminer la stratégie pluriannuelle de pilotage des ressources humaines, notamment en matière de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, ainsi que les orientations générales en matière de promotion et de valorisation des parcours. 
D'autre part, le texte vise à préciser pour chaque versant de la Fonction publique, le contenu des LDG, à savoir :
- La stratégie pluriannuelle et de pilotage des ressources humaines, notamment sur les questions de recrutement, d'adaptation ou de développement des compétences.
- La question de promotion et de valorisation des parcours professionnels, notamment sur les orientations générales qui définissent les critères généraux de promotion et les mesures favorisant l'évolution professionnelle des fonctionnaires, ainsi que leur accès à des responsabilités supérieures.
Par conséquent, il réécrit également les articles relatifs aux commissions administratives dans les trois versants de la Fonction publique, en énumérant les compétences de celles-ci et surtout en supprimant certaines d'entre elles. De plus, il indique les conditions dans lesquelles les  agents peuvent faire appel à un conseiller syndical.  8 des 9 organisations syndicales représentatives au sein du CCFP, se sont positionnées défavorablement sur ce projet. En l'absence de positionnement unanime de la part des organisations syndicales, ce texte poursuit son chemin vers sa mise en œuvre sans aucun frein (une abstention d'une organisation syndicale est à souligner...).
- Projet de décret relatif à la procédure de recrutement pour occuper des emplois permanents de la fonction publique ouverts aux agents contractuels.
L'objectif de ce texte est l'application de l'article 15 de la loi de transformation de la Fonction publique qui a complété le I de l'article 32 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 en créant une procédure de recrutement des agents contractuels. Il aurait également pour objectif de garantir l'égal accès aux emplois publics pour les emplois permanents dans les trois versants de la Fonction publique conformément à l'article 6 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Le Collège des organisations syndicales du CCFP a émis un avis unanimement défavorable. En conséquence, celui-ci devra donc faire l'objet d'une nouvelle présentation en séance plénière du CCFP. Ce texte peut être générateur de plus de précarité dans la Fonction publique notamment.
- Projet de décret modifiant le décret n°2017-928 du 6 mai 2017 relatif à la mise en œuvre du compte personnel d'activité dans la fonction publique et à la formation professionnelle tout au long de la vie.
Ce texte permet de préciser les rythmes d'alimentation ainsi que les plafonds applicables au Compte Personnel de Formation (CPF). Il définit les modalités de la portabilité et de conversion des droits entres les secteurs public et privé et propose de clarifier et de simplifier certaines dispositions.
Les organisations syndicales  se sont, en majorité abstenues. Ce texte n'améliore aucunement le droit individuel à la formation des agents  de la Fonction publique dans son ensemble.
- Projet de décret modifiant le décret n°2012-601 du 30 avril 2012 relatif aux modalités de nominations équilibrées dans l'encadrement supérieur de la fonction publique.
L'objectif de ce texte est l'application de l'article 82 de la loi n° 2019-828 de transformation de la Fonction publique qui apporte des modifications au dispositif des nominations équilibrées dans l'encadrement supérieur et la mise en œuvre de l'Accord relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la Fonction publique signé le 30 novembre 2018 par le gouvernement. Le CCFP a émis un avis unanimement favorable.
- Projet de décret relatif aux modalités de recrutements et d'accueil des représentants des Etats membres de l'Union européenne.
L'objectif de ce texte est de rendre le décret n°2010-311 compatible suite à une question préjudicielle du 27 mars 2019 par le tribunal administratif de Paris. Ce dernier a sollicité la Cour de justice de l'Union européenne sur la compatibilité de ce décret relatif aux modalités de recrutements et d'accueil des ressortissants des États membres de l'Union européenne ou d'un autre État avec l'accord sur l'Espace économique européen dans un corps, un cadre d'emplois ou un emploi de la Fonction publique. Le CCFP a émis un avis majoritairement favorable.

mercredi 4 septembre 2019

Hôpital de Jossigny en grève, infirmiers et aides-soignants ne relâchent pas la pression


Depuis leur camion rouge, flanqué lui aussi d'un « En grève » peint sur l'aile du véhicule, les pompiers klaxonnent en soutien aux urgentistes grévistes. « Ne lâchez pas, on est avec vous », lance l'un des soldats du feu.
Mardi matin, ils étaient une grosse dizaine d'aides-soignants et infirmiers à se relayer à l'entrée du Grand Hôpital de l'est francilien (GHEF), site de Marne-la-Vallée à Jossigny, pour distribuer des tracts et informer les patients du mouvement de grève qui dure depuis la fin juin.
« C'est parce que vous attendez qu'on est en grève »
« Nous ne sommes pas entendus par notre direction. On n'écoute pas les soignants du terrain avant de prendre les grandes décisions. Il faut toujours faire mieux avec moins de moyens », déplore Nicolas Justus, infirmier.
Depuis deux mois, lui et ses collègues affichent les slogans de grève sur leurs blouses et dans les services. A l'entrée des urgences, une banderole colorée annonce ainsi : « Ce n'est pas parce que nous sommes en grève que vous attendez, c'est parce que vous attendez qu'on est en grève. »
Si les soins ont lieu normalement, le temps d'attente varie de 6 heures à 8 heures à Jossigny. « Il y a un afflux massif de patients que l'on arrive plus à gérer, reprend Nicolas Justus. Le matériel est vétuste et nous avons besoin de plus de personnel. »
Des moyens immédiats réclamés
Un infirmier et une aide-soignante, un cadre, un médecin, une assistante sociale sont ainsi demandés par les grévistes. « Nous voulons aussi arrêter la fermeture des lits. On ne veut pas de brancards dans les couloirs, reprend l'infirmier. Certains patients passent trois jours sans lit. Ils sont outrés, rentrent chez eux, sont agressifs mais on peut le comprendre. »
La ministre de la Santé Agnès Buzyn a évoqué un certain nombre de mesures lors de sa visite à Poitiers (Vienne) lundi. « Elles sont bonnes mais toutes sur le long terme, avec des effets à 15 ou 20 ans. On veut des moyens immédiats », lâche une aide-soignante.
« Il y a eu deux phases de négociation avec la direction en juillet mais depuis nous n'avons pas de réponse et la direction ne se sent pas concernée, appuie Catherine Dos Santos, déléguée CGT. Nous voulons un signe de vie de la direction et l'ouverture de négociations. » Si rien ne bouge dans les prochaines heures, les grévistes ont prévu de refaire la même action auprès des patients jeudi.
Article d'Alexandre Métivier
(Source : leparisien.fr)


Le Syndicat Santé Solidaires (SSRC-SAS) apporte tout son soutien à l'action menée par les infirmiers et aides-soignants de l'hôpital de Jossigny. Bien que nous ayons de gros problèmes avec la direction (qui cherche à nous faire taire par tous les moyens) nous menons nous aussi une lutte pour la défense de nos droits menacés de plus en plus de manière sournoise et inqualifiable.
Le droit à l'expression, le droit à l'exercice syndical sont menacés et particulièrement au GHEF.
Nous avons un blog d'information générale qui démontre particulièrement que le monde hospitalier bouge et se refuse notamment à accepter les conditions de travail actuelles de plus en plus intolérables. La lutte c'est l'affaire de tous car nous sommes tous les victimes des actions menées de manière insidieuse parfois et qui vont à l'encontre même des droits fondamentaux comme celui, bien évidemment, du droit à la santé pour tout individu encore faut-il que toutes les conditions soient réunies...

Santé Solidaires 
BP 72
77522   COULOMMIERS CEDEX

mercredi 26 juin 2019

Lucienne VANCLOOSTER... 6 mois déjà...

Ce 26  juin, six mois sont passés, depuis le décès de Lucienne VANCLOOSTER Secrétaire générale de l' organisation syndicale SSRC-SAS. Le temps passe et un grand vide existe aujourd'hui, plus rien ne sera comme avant...

Lucienne à Paris le 17 mars 2017

Ayons une pensée pour cette militante exemplaire à plus d'un titre et qui ne comptait pas ses heures pour défendre les agents, les informer, et qui avait courageusement remis sur pieds les sections syndicales moribondes de Jossigny et Meaux (et pour cause...) et ceci sans aucune aide réelle dans la pratique. 
Paix en ton âme Lucienne.

mercredi 19 juin 2019

Une militante SUD rail licenciée par la SNCF : «C'est clairement notre syndicat qui est visé»


L'inspection du travail a donné son accord ce mercredi dans le cadre de la procédure de licenciement qui vise Linda Zerhdy, une militante SUD rail.
Ils dénoncent une «répression d’après grève sans précédent». Après la procédure de licenciement engagée début 2019 auprès d’un cheminot SUD rail, Eric Meyer, c’est une autre militante et déléguée syndicale, Linda Zerhdy, qui est visée. L’inspection du travail a autorisé ce mercredi son licenciement pour avoir, selon le syndicat, «mis en danger ses collègues et les usagers dans la gestion d’un sac abandonné». «Je ne suis pas surprise, je suis déléguée du personnel, j’ai plusieurs mandats, ça fait douze ans que je suis à la SNCF. On le voit clairement, ils s’attaquent aux syndicalistes. On veut nous faire croire que ce sont des cas isolés, mais c’est la politique de la direction qui est comme ça», s’est indignée Linda Zerhdy, la militante visée.
Pour ses collègues cheminots, le motif n’est en effet qu’une excuse pour licencier les membres les plus actifs de l’organisation, après la longue grève du printemps 2018. «Ça va dans la succession des attaques contre les militants de la grève. Il y a une volonté de réprimer de la SNCF pour faire passer les réorganisations», a réagi Anasse Kazib, délégué SUD rail à la Gare du Nord. «Nous rejetons toute accusation de discrimination syndicale», répond de son côté la direction de la SNCF, qui assure que «le licenciement s’est fait dans le respect des règles internes et du droit du travail».
«A la SNCF, la direction veut diminuer fortement les effectifs et utilise tout ce qui peut faciliter les départs. […] Elle frappe fort pour mettre les salariés au pas. Ce qui prouve qu’aucun cheminot n’est à l’abri», estimait déjà le syndicat en février à l’annonce des procédures de licenciement. «On la vire seulement parce qu’elle tient tête à ses chefs, le reste, c’est qu’un prétexte», regrette un autre militant. Linda Zerhdy, de son côté, regrette que la SNCF n’ait pas tenu compte de son cas : «Je suis une mère seule depuis cinq ans, j’ai une situation très précaire.»
«Jusqu’au bout»
Dans ce climat, beaucoup réfléchissent aujourd’hui à la réponse à donner à la direction. «On va essayer de frapper fort», promet un militant, ancien de la grève du printemps. «On réfléchit d’ici la fin de l’année à s’inscrire dans une action forte», plaide Anasse Kazib. D’autres, envisagent la reprise d’une grève illimitée des militants du syndicat. «Pour nous, c’est clairement notre syndicat qui est visé. On dit aujourd’hui aux cheminots : ne vous syndiquez pas chez eux ou vous finirez à la porte. Peut-être que nos collègues comprendront avec ces cas précis que nous sommes tous visés désormais», analyse un autre délégué syndical SUD rail parisien. En 2018, déjà, un autre délégué du syndicat, Yannick Dubois, avait été licencié par la SNCF. «Il n’est pas possible que SUD rail soit visé par la SNCF. Ceux qui n’ont pas beaucoup d’expérience dans la boîte ne vont plus vouloir se syndiquer chez nous, c’est ça qu’ils veulent», regrette Anasse Kazib.
Linda Zerhdy, a promis qu’elle irait «jusqu’au bout» pour défendre son cas : «Je ne sais même pas ce qu’on me reproche vraiment, mon travail parle pour moi, mes proches parlent pour moi. J’ai eu un mari violent, j’ai eu le courage de le quitter, je ne laisserai pas la direction me malmener.»

 Source:   liberation.fr




"Santé Solidaires de la Région de Coulommiers" donne ses impressions concernant la solidarité syndicale qui se trouve inexistante dans bien des cas
Les directions ne s'attaqueraient pas facilement aux délégués syndicaux (comme c'est le cas en ce moment) si l'ensemble des syndicats étaient effectivement solidaires entre eux, mais c'est loin d'être le cas et c'est même du chacun pour soi dans bien des cas !
Une sorte d'individualisme a pris le dessus sur la solidarité syndicale qui était la force, l'essence même du syndicalisme.
Le pire c'est qu'au sein même des organisations syndicales il y a des pressions internes qui pèsent non seulement sur les militants mais encore qui portent atteintes aux sections par des orientations, voire pressions, qui visent surtout à assurer un certain contrôle plus ou moins despotique car fondé sur la crainte, le déséquilibre d'organisation locale par des ingérences inadmissibles, la création d'un climat délétère tout autant, orientations et manoeuvres injustifiées et lourdes de conséquences (de là le suicide de notre secrétaire Lucienne VANCLOOSTER qui ne pouvait plus accepter les conséquences moralement parlant des actions insidieuses qu'elle devait supporter).
Il y a un grand malaise au sein même de SUD Santé, particulièrement en Seine-et-Marne, où depuis 2017 lorsque François TARTIVOT (ancien secrétaire départemental) est parti à la retraite, des orientations qui nous ont alerté ont été engagées, de là la secrétaire de la section de Melun a été "démissionnée" pour le prétexte qu'elle n'assurait pas sa mission probablement ?... Attachons-nous à ce qui s'est passé (fin 2016 c'est le secrétaire SUD de Jossigny qui s'en va, pour commencer), à Provins préalablement la secrétaire avait été changée pour une raison que l'on ignore toujours, puis après Melun, il y a eu des problèmes ensuite entre SUD Nord 77 (de Fontainebleau) de là la secrétaire de la section de Fontainebleau a donnée sa démission du bureau du département, et n'a pas accepté d'être sur la liste départementale pour les élections du 6 décembre 2018, ainsi que la trésorière départementale qui étant de Fontainebleau a fait de même...
Que de situations contraires à la bonne marche de SUD Santé en Seine-et-Marne. Est venu ensuite le tour de notre organisation syndicale de se voir menacée dans son existence même par une ingérence et des pressions morales graves, Lucienne n'a pas accepté les manoeuvres engagées elle a préféré faire le choix de mettre un terme à sa vie.
C'est là un exemple qui est bien triste et qui ne peut en aucun cas assurer un dynamisme aux sections syndicales bien au contraire, il ne reste que ruines pour Coulommiers, Jossigny, Jouarre (1) et Meaux !
Et personne ne reprendra la relève, Lucienne faisait un travail exemplaire, c'était un pilier, une militante exemplaire, elle avait relevées les sections de Jossigny et Meaux, elle se déplaçait régulièrement entre les trois établissements... seule bien souvent. 
Ce n'est pas le "département" qui l'a aidé, loin de là, depuis 2017 Jossigny (puis Meaux) avait sa trésorerie de bloquée par ce susdit "département" - de quel droit ? - et pour 2016 et 2017 nous avons toujours aucun remboursement de notre part locale des cotisations versées à SUD 77 ?...(sauf pour 2018 ou nous avons pris la décision de retrancher la part qui nous revient).
Lucienne a eu aussi aucun remboursement de ses frais de déplacement entre les établissements, elle a tout avancé de sa poche ! Nous sommes aussi toujours en l'attente du remboursement des frais engagés pour la participation aux instances départementales, c'est purement honteux ! Et, pire que le pire des patrons !
Toutefois le "département" a récupéré les fonds de la section de Jossigny (plus de 4.000 euros) et ceux de Meaux (près de 400 euros)... dont nous avions versés 20 euros sur cedit compte...
Est-ce là normal comme fonctionnement d'une organisation syndicale qui se veut représenter les autres organisations locales ?... La question est posée.
Le résultat pour SUD GHEF (que Lucienne avait créé) c'est la morbidité programmée de SUD Jossigny, la fin de SUD Meaux, la fin possible aussi de SUD Coulommiers (2), quant à Jouarre la section est devenue inopérante, et n'a pas participé aux dernières élections notamment, bien avant l'ingérence de SUD 77 sur SUD Coulommiers...
C'est sans aucun commentaire de plus.

1) Concernant SUD Jouarre son secrétaire (technicien supérieur en informatique) s'est vu menacé dans son poste, nous l'avions aidé dans un premier temps et avons transféré le dossier à SUD 77... mais rien a été fait de positif pour le défendre de leur côté ! 
Le résultat : il n'a pas été reconduit dans son contrat. De là la personne qui a repris le secrétariat a progressivement mis un terme aux activités syndicales sur Jouarre et les membres ne se sont plus reconnus au sein de SUD.
Nous avons ensuite demandé au département qu'il intervienne pour relancer SUD Jouarre pour les élections notamment, mais rien a été fait, rien, ainsi SUD Jouarre n'a pas présenté de listes et nous avons perdu beaucoup de voix dans les résultats finaux. C'est à se demander si ce manque d'aide n'a pas été calculé pour nous mettre en difficultés.

2) Pour "SUD Coulommiers" (qui est en fait un syndicat déclaré aux registres communaux depuis des années) son existence n'est pas remise en cause administrativement parlant,  notre trésorerie est indépendante (malgré l'ingérence despotique de SUD 77 sur notre comptabilité) et nous sommes toujours actifs, notre force est que nous avons préservé juridiquement notre autonomie de fonctionnement. Travaillant principalement sur la diffusion d'informations sur le monde de la santé en général via notamment un blog d'information qui a en moyenne 300 pages vues par jour (785 pages vues hier pour se donner une idée). 




samedi 27 avril 2019

Julien Lauprêtre, le président du Secours populaire est décédé vendredi



Le Secrétariat national du Secours populaire et la famille ont l’immense tristesse d’annoncer le décès de Julien Lauprêtre, Président du Secours populaire français, survenu à 93 ans, dans un hôpital parisien des suites d’une chute pour laquelle il avait été hospitalisé.
Plus qu’un Président, c’est un ami que tous les membres du Secours populaire ont perdu aujourd’hui. Julien se présentait toujours comme « bénévole à Paris ». C’est vrai qu’il n’était pas un Président ordinaire. Sa porte et son écoute étaient ouvertes à tous, sans distinction, à n’importe quel moment de la journée. Une humanité, une simplicité et une sincérité qui allaient droit au coeur des 80 000 bénévoles de l’Association.
Julien aimait répéter : « La solidarité ne règle pas tout, mais pour celles et ceux qui la reçoivent, elle est irremplaçable. » Et il ajoutait aussitôt cette phrase d’Henri Barbusse : « La solidarité, ce ne sont pas des mots, mais des actes. ».



Pour plus d'information consultez notre blog "La Vie Hospitalière"


jeudi 3 janvier 2019

Obsèques de Lucienne le 7 janvier à Abbeville



Ceux qui ont connue Lucienne ne peuvent l'oublier, elle laisse un vide qui ne saurait se refermer. 
Lucienne nous manque déjà beaucoup.

Lucienne était, il est vrai, une grande dame, une militante exemplaire d'une dignité et d'une honnêteté sans failles, toujours là quand il le fallait, elle ne comptait pas ses heures.

Elle aimait la nature, les fleurs, les animaux, elle a passée sa vie à faire le bien autour d'elle, que ce soit auprès des patients, tout comme auprès des personnels, qui ont apprécié son dévouement sans compter.

Les mots sont peu de choses pour exprimer ce que l'on ressent au fond de nos coeurs.