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jeudi 23 novembre 2017

Mobilisation sans précédent au CH Guillaume Régnier de Rennes !


Les agents du Centre Hospitalier Guillaume Régnier de Rennes
sont en grève depuis le 7 novembre dernier à l’appel du
syndicat SUD face à la dégradation des conditions de travail et
des conditions d’accueil des patients.

500 grévistes au CHGR et une volonté de se faire entendre
Voilà 15 jours, que les agents dénoncent la situation de
l’hôpital : manque de lits, burn-out, manque d’agents pour
assurer en sécurité les soins, violence importante... Les
services de l’Etat (ARS et Préfecture), la direction de
l’établissement ou les élus ne peuvent rester sourds à la
situation.
          Pourtant la situation est bien inacceptable : accueil des
patients sur des chaises pendant des heures fautes de lits,
orientation de patients vers des établissements extérieurs
comme Redon, Dinan mais aussi en Mayenne faute de lits, des chambres dont la température est tellement froide que les
patients doivent prendre 4 couvertures...
Ce mardi 21 novembre, les agents (médecins, soignants, techniques, administratifs...) ont porté une grande journée
de mobilisation : 3 assemblées générales à destination de tous les agents du CHGR : des unités d’hospitalisation, des
centres de consultations extérieures et des équipes de nuit.

Avec près de 500 grévistes le mardi 21 novembre, la mobilisation est sans précédent !
Sûrement à la hauteur de la dégradation de la
situation dans l’établissement.

Que faudra-t-il pour que l’État se bouge ?
Du sensationnel ?
Un patient qui agresse des personnes en ville ?
Un soignant qui se suicide ?
Un service qui prend feu ?
Un agent qui décède en service car il sera seul pour
veiller de nuit dans son service ?...

Les agents du CHGR maintiennent leur mobilisation et continuent la grève jusqu’à ce qu’ils soient entendus, à savoir :

• L’ouverture d’un service d’hospitalisation supplémentaire de 20 lits

• L’augmentation du pool d’établissement à hauteur de 15 ETP

• L’amélioration des conditions de travail

• La résorption de l’emploi précaire

• L’octroi de moyens budgétaires à la hauteur des missions de service publics qui incombent à l’établissement
.
• La résorption des sous-effectifs notamment mis en lumière par les inscriptions au registre des Dangers graves et
imminents.

• Une analyse fine des causes de l’absentéisme

• Le retour à 20 RTT annuels

Source : Fédération SUD Santé-Sociaux

mardi 14 novembre 2017

20 novembre - Grève Générale du Travail Social


Nous, travailleurs et travailleuses des secteurs de la prévention spécialisée, de la P.J.J, de l’A.S.E, de l’insertion, de l’asile, de l’hospitalier, du médico-social, du handicap, de l’hébergement y compris des maisons de retraite, de Pôle Emploi, des collectivités territoriales, du service social, formateurs et étudiants.

-Nous refusons la marchandisation de nos secteurs et le développement des politiques d’austérité qui entraînent des diminutions de financement des services publics et de l’action sociale, avec pour conséquences une dégradation des conditions de travail et une souffrance au travail ;
- Nous refusons la casse de nos acquis sociaux facilitée par la loi travail XXL, la généralisation des appels à projets et le démantèlement de nos conventions collectives
- Nous refusons le renforcement de la politique d’enfermement des mineur(e)s et exigeons le maintien d’une justice des mineur(e)s spécialisée et éducative.
- Nous refusons une commande publique qui verse de plus en plus dans le contrôle social des opprimé(e)s : demandeurs et demandeuses d’emploi, mineur(e)s isolé(e)s, familles à la rue…
- Nous refusons une commande publique qui verse de plus en plus dans le contrôle social des opprimé(e)s : demandeurs et demandeuses d’emploi, mineur(e)s isolé(e)s, familles à la rue qui tourne ainsi le dos aux valeurs d’intérêt général et de solidarité que fondent nos engagements ;
- Nous refusons une standardisation du travail engendrée notamment par les nouveaux modes de management, et qui démarre dès les centres de formation où les étudiant(e)s sont livré(e)s à des conditions d’étude et de stage de plus en plus intenables.
Nous appelons donc à la mobilisation des secteurs sociaux et médico-sociaux dans une logique de convergence avec les secteurs publics et les secteurs privés.
Rejoignons les travailleurs et travailleuses de la protection de l’enfance, mobilisé(e)s le 20 novembre 2017, et défendons l’ensemble de nos secteurs, métiers et publics, à travers une journée de grève et de manifestation.


samedi 4 novembre 2017

Grande manifestation le 16 novembre


Converger, additionner nos forces, faire mouvement, faire grève
Les organisations syndicales CGT, FO et SOLIDAIRES  avec les organisations étudiantes lycéennes (UNEF, UNL et FIDL) ont décidé d’appeler à une grande journée de manifestations et de grève le 16 novembre.
Bien sûr, ceux et celles qui s’opposent depuis des mois aux ordonnances après s’être opposé(e)s à la loi El Khomri auraient préféré un front plus large et plus déterminé, mais nous savons que nos mobilisations prennent de l’ampleur et s’ancrent dans les entreprises et les services.
Les attaques du gouvernement sont globales (budget de l’État et de la sécu, CSG, APL, sélection à l’université…) et,  les ordonnances (avec la remise en cause de ce qui relève de la loi au profit d’une négociation locale beaucoup plus aléatoire) touchera tous les secteurs y compris le public, et toutes les entreprises.
De même le gouvernement applique la politique des riches, de « la tête de cordée » comme si ceux et celles qui travaillent avaient vocation à être en permanence à la traîne ou dans le caniveau…
Alors dès aujourd’hui nous préparons le 16 novembre dans tous les secteurs, les services, les administrations et les entreprises. Dans certains secteurs, des mobilisations auront lieu dans cette période de façon spécifique, tout ceci doit participer du même mouvement. De plus, des réunions de travailleurs et de travailleuses, des assemblées générales sont prévues pour discuter d’ancrer la grève, de la reconduire. C’est un début mais c’est beaucoup.
Retrait des ordonnances
La bataille des ordonnances n’est pas terminée, nous exi- geons la non-ratification de l’assemblée, nous refusons les décrets, nous travaillons à les bloquer dans les branches, dans les entreprises et les services.
Le combat est difficile mais les mécontentements s’ accumulent et nos forces aussi !
Notre mouvement doit être clair, uni, fort et déterminé
Nous n’acceptons ni ne négocions aucune régression au nom de la compétitivité.
Nous voulons pour ceux et celles qui travaillent, qui s’y préparent ou qui ont travaillé, plus de salaires, de revenus, de meilleures conditions de travail, de formation, d’éduca- tion, de logement, des services publics pour toutes et tous.
Ce sont les combats que nous engageons partout et que nous entendons faire converger le 16 novembre.
- Nous appelons à réunir des intersyndicales les plus larges possibles dans les localités, les secteurs, les entreprises, à faire des réunions de personnel, des assemblées générales pour préparer le 16 et pour engager la suite y compris quand c’est possible par des mouvements de reconduction de la grève.
- Nous appelons toutes les organisations syndicales à se joindre à l’appel au 16 au plan national, local ou sectoriel.
- Nous organisons avec toutes les forces disponibles un front large contre la politique des riches.
(Extrait  d’un communiqué de l’Union syndicale SOLIDAIRES)