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mercredi 21 mai 2014

La CNIL veut protéger nos données intimes

A l'occasion de son rapport annuel, la Cnil met en garde contre le manque de protection des données personnelles des applications santé pour smartphone, et de la vogue du « moi quantifié ».

La commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) s'inquiète du « moi quantifié » ( quantified self ), qui génère une grande quantité de données personnelles non protégées, en raison des nombreuses applications santé pour smartphones.

Près de 100 000 applications mobile santé !

Il existe de nombreuses applications santé téléchargeables sur les smartphones. Elles permettent notamment de comptabiliser le nombre de pas quotidiens, les calories brûlées, les kilomètres parcourus ou même les heures de sommeil. Ce sont toutes ces données personnelles stockées sur les smartphones que la Cnil souhaite protéger, selon son rapport annuel.

Selon l'institut Research2guidance, il existerait près de 100 000 applications mobiles de santé. De plus en plus de smartphones en sont dotés. L'individu garde de ce fait de nombreuses données personnelles, sans aucune protection, laissant apparaître « une empreinte du corps » sur « une frontière floue du bien-être et de la santé » au sens médical. Car si la collecte et l'usage des données de santé par les professionnels (des médecins, laboratoires, sécu, hébergeurs de données) sont soumises à un cadre strict, ce n'est pas le cas de celles relevant du « moi quantifié » prévient la Cnil. Ces pratiques « touchent à l'intimité et sont pourtant le plus souvent destinées à être partagées », souligne l'institution.

Garantir la vie privée des utilisateurs

Le nombre d'utilisateurs de ces applications est de 3,4 milliards d'utilisateurs et pourrait atteindre 26 milliards de dollars en 2017, selon Research2guidance. Et la Cnil de s'interroger : « Comment accompagner le développement de ce marché, tout en préservant la vie privée des utilisateurs ? », concernant des pratiques qui « se fondent sur des modes de capture de données de plus en plus automatisés et induisent la circulation de grandes masses de données personnelles, qui touchent à l'intimité et pourtant le plus souvent destinées à être partagées », dans son rapport annuel.
La commission a donc lancé un « chantier » sur ces questions dès 2013, insistant sur plusieurs domaines, notamment le statut à donner à ces données, qui sont « susceptibles de révéler la vie intime... ».

Elle s'inquiète de la centralisation et de la sécurisation de ces données. Peuvent-elles être cédées, réutilisées ?...soulignant ainsi que les utilisateurs ont l'impression « d'établir un rapport direct avec leurs données  », oubliant l'entreprise commerciale derrière l'application qui les traite. Elle se préoccupe donc du manque de protection accompagnant ces pratiques, mais également de l'impact qu'elles pourraient avoir «  Le quantified self pourrait-il s'imposer à chacun comme certaines pratiques d'assureurs américains semblent le présager ?

Pourrait-il devenir suspect de ne pas s'automesurer ? », se demande la Cnil...

La commission a déclaré qu'elle espérait livrer dans le courant de l'année «  ses premières conclusions sur les modalités de régulation envisagées pour accompagner le développement de ce marché tout en préservant la vie privée des utilisateurs.  »

(Sources: pourquoidocteur.fr , Cnil)
Voir aussi sur ce thème : huffingtonpost.fr


jeudi 8 mai 2014

Le 15 mai journée nationale revendicative pour tous les fonctionnaires



Les quelque 5 Millions de fonctionnaires de France sont appelés à participer à une journée nationale d'action le 15 mai lancée initialement par les organisations CGT, CFDT, CFTC, Fédération Autonome, FSU, UNSA et Solidaires (SUD). Elles  dénoncent tout particulièrement un déni de  démocratie en  l'absence de négociations salariales dans la fonction publique ainsi que  la dégradation de la qualité de l'emploi public avec  immanquablement une perte de la qualité des services rendus à la population. Car il est de plus en plus difficile de maintenir une qualité des prestations si les effectifs manquent ( les hospitaliers savent très bien ce que coûtent en vérité les mesures dites d'austérité dans la pratique).

Le 15 mai  tous les fonctionnaires doivent y participer car depuis près quatre années le gel du point d’indice entraîne une baisse importante du pouvoir d’achat dit pouvoir d'achat dégradé depuis maintenant dix années!
Les  blocages des salaires sont inacceptables  !
Il faut impérativement respecter l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, que le point d'indice soit revalorisé dans les meilleurs délais possibles,  une  refonte de la grille indiciaire doit être mise en place pour une meilleure reconnaissance des compétences et des qualifications, ainsi que le renforcement de la part indiciaire dans la rémunération
 
Les perspectives de suppressions d’emplois pèsent aussi sur les missions du service public, la qualité du service rendu aux usagers et sur les conditions de travail de tous les agents.
Les organisations syndicales qui ont lancé l'appel revendiquent :

- Des emplois statutaires pour faire face aux besoins.
- Plus de garanties pour les contractuels.
- Des perspectives de carrière et de mobilité pour tous les agents.
- La possibilité d’exercer les missions de service public dans des conditions décentes.


Santé Solidaires de la Région de Coulommiers (SSRC-SAS) participera  à cette manifestation et appelle tous les agents hospitaliers à faire de même dans la limite de leurs possibilités.



Départ de la manifestation à 14 heures de la Place Denfert-Rochereau en direction des Invalides